L'Ukraine a récemment utilisé pour la première fois des missiles longue portée Storm Shadow, fournis par le Royaume-Uni, pour frapper le territoire russe. Cette opération a été rapportée par le *Financial Times* le 20 novembre, qui indique que des missiles, capables de frapper des cibles à plus de 250 km, ont visé au moins une installation militaire russe. Cette escalade intervient après que les États-Unis ont également autorisé l'utilisation de missiles ATACMS par l'Ukraine contre des cibles en Russie.

Le feu vert de Londres à l'utilisation de ces missiles long portée a été justifié par le déploiement de troupes nord-coréennes pour soutenir l’effort de guerre russe. À ce jour, ni Kiev ni Londres n'ont confirmé ces informations.

Dans un contexte de tensions accrues, au moins cinq ambassades occidentales, dont celles des États-Unis, d'Espagne, d'Italie, de Hongrie et de Grèce, ont annoncé une fermeture temporaire en raison d'une menace d'attaques aériennes. Cette mesure a été prise suite à une mise en garde de l'ambassade américaine concernant une "possible attaque aérienne significative" sur l'Ukraine, une menace qui reste une réalité quotidienne pour de nombreuses personnes vivant dans le pays depuis plus de mille jours.

Parallèlement, le Kremlin a intensifié sa rhétorique contre les États-Unis, accusant Washington de chercher à prolonger le conflit. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a déclaré que les efforts américains alimentaient davantage la guerre, en réponse à l'annonce d'une aide en mines antipersonnel à l'Ukraine. Ces mines, conçues pour être temporaires, soulèvent des préoccupations quant à leur impact potentiel sur la population civile.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a exprimé son inquiétude face au risque d'une défaite de l'Ukraine si l'aide américaine devait cesser. Pour lui, la survie de l'Ukraine est en jeu, surtout dans un contexte où des frappes avec des missiles ATACMS sur le sol russe pourraient conduire à une nouvelle escalade du conflit.

En parallèle, la Corée du Nord continue d'approvisionner la Russie avec des systèmes d'artillerie et des lance-roquettes, renforçant ainsi l'effort de guerre en Ukraine. La Russie, de son côté, a annoncé avoir abattu 50 drones ukrainiens au-dessus de ses régions frontalières durant la nuit, soulignant les tensions qui perdurent dans la région.

Cette dynamique géopolitique complexe et fragile continue de susciter des craintes croissantes, non seulement en Ukraine, mais aussi à l'échelle internationale, chaque nouvelle escalade de violence ayant le potentiel d'entraîner des conséquences graves tant sur le plan militaire que humanitaire.