« De nombreuses questions, mais encore trop peu de réponses » : Volodymyr Zelensky a exprimé son désappointement suite aux discussions tenues le 27 mars à Paris, concernant un potentiel déploiement de troupes européennes en Ukraine, dans le cadre d'un cessez-le-feu durable avec la Russie. Lors de cette rencontre, Emmanuel Macron a réitéré son appel à la création d'un tel dispositif, persuadé qu'il pourrait dissuader la Russie d'intensifier ses offensives.

Cependant, malgré cette volonté affichée, aucune décision claire n'a été arrêtée. Les dirigeants européens, exclus des négociations de paix directes avec la Russie, semblent une fois de plus en rester à des annonces sans résultats concrets. Il a été convenu d'abord d'envoyer, « dans les prochains jours », une « mission » militaire franco-britannique en Ukraine. Cette mission vise à établir, d'ici trois ou quatre semaines, un « schéma » plus précis des besoins sur le terrain.

L'état-major des armées a précisé qu'il s'agira d'une « équipe pluridisciplinaire » composée de spécialistes en doctrine militaire, en ressources humaines, ainsi qu'en entraînement des troupes. Cette initiative pourrait-elle marquer un tournant dans l'engagement européen en Ukraine face à l'agression russe ? La réponse demeure à définir, alors que le conflit continue de faire rage et que des millions de civils souffrent des conséquences de cette guerre dévastatrice.

En outre, la situation humanitaire en Ukraine est de plus en plus préoccupante, avec des millions de personnes déplacées et des infrastructures essentielles gravement endommagées. Les pays européens doivent intensifier leurs efforts non seulement sur le plan militaire, mais aussi pour apporter une aide humanitaire indispensable aux Ukrainiens en détresse. Les prochains mois seront cruciaux pour déterminer si l'Europe saura agir de manière unie et efficace face à cette crise.