Une attaque dévastatrice contre la ville portuaire d'Odessa a eu lieu le lundi 18 novembre, tuant au moins dix personnes et en blessant 43 autres, selon des informations fournies par les services de secours ukrainiens. Le précédent bilan faisait état de huit morts et 39 blessés, dont quatre enfants. Parmi les victimes figurent sept policiers, un soignant et deux habitants, selon le gouverneur de la région, Oleg Kiper.

Le maire d'Odessa, Guennadiï Troukhanov, a dénoncé cette agression, affirmant que "l'ennemi a insidieusement envoyé son missile vers une zone résidentielle et commerciale". Des images terrifiantes, capturées par des témoins et diffusées sur des plateformes d'information comme Telegram, montrent des corps gisant sur le sol, des véhicules en flammes et un bâtiment enveloppé de poussière et de fumée.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a réagi vigoureusement sur Telegram, soulignant que "ces frappes témoignent d'une volonté claire de la Russie : elle n'est intéressée que par la guerre". Cette attaque sur Odessa s'inscrit dans un contexte plus large de tensions croissantes et rappelle les dangers permanents auxquels font face les habitants des zones de conflit en Ukraine.

Alors que la communauté internationale appelle à la paix, ces événements tragiques soulignent l'urgence d'une action collective pour mettre fin aux hostilités.

Les explosions à Odessa ne sont pas un incident isolé. Depuis le début de la guerre, de nombreuses villes ukrainiennes ont été ciblées, et les civils continuent de porter le poids des conséquences d'un conflit qui s'éternise. La population ukrainienne, résiliente, continue de faire face à ces défis sans précédent, tout en espérant un retour à la paix.