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Guerre en Ukraine : Un tiers des missiles balistiques russes proviennent de Corée du Nord

2024-11-24

Auteur: Pierre

Guerre en Ukraine, jour 1004.

La coopération militaire entre la Russie et la Corée du Nord vient de prendre une tournure alarmante avec la ratification d'un nouveau traité de défense commune. Des sources fiables rapportent que 12 000 soldats nord-coréens ont été envoyés sur le front en Ukraine, une escalade majeure dans ce conflit déjà complexe.

Les échanges entre Moscou et Pyongyang ne sont pas récents. Dès le début de l'année 2024, l'Ukraine avait déjà mis en garde contre l'utilisation de missiles balistiques nord-coréens par la Russie. Près d'un an plus tard, la situation est préoccupante : selon CNN, un missile balistique sur trois tirés par la Russie en 2024 est un KN-23 nord-coréen. Cela représente environ 60 missiles de ce type sur un total de 194 lancés par les forces russes cette année.

Plus inquiétant encore, ces missiles seraient équipés de composants de fabrication occidentale. Les experts révèlent que les systèmes de guidage des KN-23 sont composés de circuits électroniques fabriqués aux États-Unis, aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni. Andriy Kulchytskyi, directeur du laboratoire de recherche militaire de Kiev, souligne que "toute l'électronique est étrangère. Il n'y a rien de coréen là-dedans, à l'exception du métal, qui rouille et se corrode rapidement".

Il est important de noter que certaines de ces pièces, comme les systèmes de guidage, ont été produites seulement en 2023 ou en 2024, suggérant un passage rapide des composants malgré les sanctions internationales. Les autorités ukrainiennes suspectent un transit potentiel via la Chine, mais rien n’a été prouvé à ce sujet pour le moment.

Alors que la guerre continue de ravager l'Ukraine, cette alliance entre la Russie et la Corée du Nord pourrait profondément modifier l'équilibre des forces dans la région, augmentant les inquiétudes quant à une expansion du conflit. Face à cette situation, les États-Unis et leurs alliés doivent redoubler d’efforts pour surveiller les échanges militaires entre ces deux nations, afin de prévenir une escalade encore plus dangereuse.