
Guerres au Proche-Orient : L'armée israélienne élargit la zone tampon à l'intérieur de la bande de Gaza, la transformant en « zone de mort » selon une ONG israélienne
2025-04-07
Auteur: Léa
Grève générale en Cisjordanie et à Jérusalem-Est pour exiger la fin de la guerre à Gaza
Des Palestiniens ont répondu à un appel à la grève générale ce lundi dans les territoires occupés, y compris à Jérusalem-Est, pour réclamer la fin des hostilités à Gaza, qui perdurent depuis 18 mois. Les rues étaient désertes et de nombreux commerces, écoles et administrations publiques restaient fermés.
Une coalition de mouvements politiques palestiniens, incluant le Fatah et le Hamas, a orchestré cette grève, dénonçant un « génocide » et un « massacre » qui touchent leur peuple. Ils ont appelé à une mobilisation dans tous les territoires palestiniens occupés et auprès de ceux qui soutiennent leur cause.
À Ramallah, les bâtiments de l'Autorité palestinienne demeuraient clos, avec un rassemblement prévu en fin de matinée pour montrer l'ampleur du mécontentement.
L'armée israélienne intensifie ses opérations
Un porte-parole de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a émis un nouvel ordre d'évacuation pour les résidents de plusieurs quartiers de Deir Al-Balah dans Gaza, les prévenant de quitter la région pour se diriger vers le sud, vers des abris. « Ceci est le dernier avertissement avant l'attaque », a-t-il indiqué, mettant en avant la responsabilité des organisations terroristes, notamment le Hamas, dans le déplacement des civils.
Les tensions se sont exacerbées avec des échanges de tirs, l’armée israélienne signalant une salve de roquettes tirées de Gaza. Benyamin Nétanyahou a décrété une réponse militaire forte, affirmant que l’armement ciblé conduirait à une augmentation des frappes.
Zones de mort selon une ONG
Le groupe israélien Breaking the Silence a révélé que l'armée israélienne avait élargi une zone tampon à l'intérieur de Gaza, la désignant comme une « zone de mort », où quiconque s'y aventurerait serait considéré comme une cible. Ce rapport a soulevé des inquiétudes pour la population civile, alors que des témoignages de soldats rapportent la destruction de plus de 3 500 structures, y compris des espaces vitaux comme des quartiers résidentiels et des champs.
L'armée israélienne a décrété que ces opérations servaient à sécuriser les frontières, mais les témoignages anonymes de soldats évoquent une intensification des frappes sans justification claire.
Agressions à la frontière libanaise
Au Liban, une frappe aérienne israélienne a coûté la vie à un civil, un événement qui témoigne des tensions persistantes dans la région. Deux personnes avaient déjà été tuées dans des précédents bombardements, tandis qu'Israël affirme cibler des infrastructures du Hezbollah qui, selon eux, menacent la sécurité.
Les frappes israéliennes continuent malgré un cessez-le-feu évoqué précédemment entre le Hezbollah et Israël. La situation demeure volatile, avec des violations de l'accord en cours.
Dénouement des conflits et implications internationales
Dix citoyens britanniques servant dans l'armée israélienne font également face à des accusations de crimes de guerre à Gaza, souligne une plainte déposée à Londres. Ce développement pourrait avoir des implications internationales, alors que l'Israël continue de nier les allégations de violations des droits humains.
Alors que les chefs d'État se rencontrent pour discuter des tensions, y compris le président Emmanuel Macron, qui se rend en Égypte pour aborder la crise, la situation au Proche-Orient semble plus instable que jamais, avec un besoin urgent de dialogue et d'interventions humanitaires.
Les coalitions et alliances dans cette région restent des enjeux majeurs, soulignant la nécessité d'un engagement international pour établir un cessez-le-feu durable et des pourparlers de paix efficaces.