Un véritable bain de sang a eu lieu à Port-au-Prince, la capitale haïtienne, où près de 30 membres de gangs ont été tués lors d'une attaque qui a dégénéré en règlement de comptes. Au cours de la nuit de lundi à mardi, 28 de ces individus ont été abattus après avoir orchestré une offensive dans plusieurs quartiers de la ville. Les forces de police, soutenues par des habitants déterminés, ont réagi avec force, selon les déclarations des autorités locales.

Des groupes d’habitants formés en autodéfense

Lors des échanges de tirs, la police a abattu 10 membres de gangs sur le champ. Les autres, désorientés par l'intensité des tirs, ont tenté de fuir mais ont été rattrapés par des habitants qui s'étaient organisés en groupes d'autodéfense, désireux de protéger leur communauté des violences croissantes. Après les affrontements, il a été rapporté que certains des corps des gangs étaient brûlés dans une rue de Pétion-Ville, soulignant ainsi la tension qui règne dans le pays.

Cette montée de violence n’est pas isolée. La situation en Haïti est de plus en plus précaire, avec une recrudescence des activités criminelles liées aux gangs, qui mettent en péril la sécurité des citoyens. Les autorités appellent à une action collective pour restaurer l'ordre, cependant le climat de méfiance parmi la population face à la police complique les efforts. Que se passera-t-il si cette spirale de violence continue ? Les habitants réclament une intervention plus efficace pour mettre fin à cette situation alarmante.