Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a lancé une attaque sévère contre Emmanuel Macron lors d'une déclaration publique, qualifiant ses positions de "honteuses". Ce coalitions de tensions diplomatiques surviennent dans un contexte marqué par une escalade des violences au Proche-Orient, notamment entre Israël et le Hezbollah au Liban.

Samedi 5 octobre, Nétanyahou a exprimé sa colère après que Macron ait appelé à un cessez-le-feu et a demandé l'arrêt des livraisons d'armes à Israël. Dans une réponse ironique, le Premier ministre israélien a affirmé : "Israël gagnera (la guerre) avec ou sans leur soutien".

Le chef d'état-major israélien a pour sa part insisté sur la nécessité de poursuivre les attaques contre le Hezbollah, affirmant que l'armée israélienne frappera "sans relâche". Cette violence entraîne des conséquences humanitaires dramatiques, surtout au Liban, où le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés a averti que le pays fait face à "une crise terrible", avec des milliers de personnes déplacées suite aux frappes israéliennes.

La situation se complique d’un côté du Liban, où des combats ont déjà été rapportés le long de la frontière entre Israël et le Hezbollah. Le mouvement islamiste a intensifié ses attaques, s'en prenant notamment aux troupes israéliennes dans le sud du Liban. Dans ce tableau de tensions, le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a également affirmé que l'Iran soutiendrait ses alliés, y compris le Hezbollah et le Hamas, ce qui pourrait entraîner une escalade supplémentaire.

Alors que la communauté internationale surveille de près la situation, de nombreux pays, dont le Canada, occupent de se retirer de la zone. Justin Trudeau a exhorté les Canadiens au Liban à rentrer, tandis que d'autres nations commencent également à évacuer leurs ressortissants.

Sur un autre front, les frappes israéliennes ont été critiquées, notamment pour avoir touché des infrastructures sanitaires au Liban, suscitant l'indignation de la communauté internationale, et notamment des responsables britanniques.

Cette flambée de tensions soulève des questions sur l’avenir de la sécurité dans la région, alors que des appels à la paix et à la diplomatie se multiplient. L'un des enjeux majeurs sera de déterminer comment la communauté internationale, notamment ceux considérés comme des alliés d'Israël, réagira face à cette crise grandissante.