Divertissement

"Ils prennent les femmes pour des imbéciles" : Jimmy Mohamed dénonce les abus de l'industrie pharmaceutique sur RTL

2024-12-03

Auteur: Marie

Ce lundi 2 décembre, Jimmy Mohamed, médecin et chroniqueur, a fait entendre sa voix sur RTL contre un médicament controversé destiné aux femmes. Ce médicament anti-douleur, censé soulager les douleurs menstruelles, ne serait en réalité qu'un stratagème marketing des laboratoires pharmaceutiques.

"Rien ne distingue ces deux médicaments, sauf une chose : c'est le prix !" s'est exclamé Mohamed, agacé. Il a pris pour exemple le Nurofen Flash, un anti-inflammatoire qui promet d'agir rapidement, et son homologue NurofenFem'. Bien que le packaging ait changé, avec une couleur rose pour cibler spécifiquement les femmes, le contenu est identique, comprenant la même molécule, la même posologie et le même nombre de comprimés. La seule différence ? Le prix, avec le NurofenFem étant vendu plus cher.

"Il m'a coûté 7,90 euros, contre seulement 6,90 euros pour le Nurofen Flash dans la même pharmacie. Un euro de plus juste pour une couleur rose !" a-t-il dénoncé. Ce genre de pratique est souvent désigné sous le terme de "taxe rose", une stratégie de marketing qui consiste à emblaver des produits destinés aux femmes avec un packaging différent, souvent en rose, pour justifier un prix plus élevé, même lorsque la composition chimique reste la même.

Jimmy a également évoqué des alternatives plus économiques. "L'Advil et le Nurofen contiennent de l'ibuprofène, qui est la molécule active. Optez plutôt pour un médicament générique qui contient également de l'ibuprofène, souvent vendu à moitié prix. Ce n'est pas seulement une question d'économie, mais aussi de bon sens face à des pratiques commerciales trompeuses. Le NurofenFem' m'a coûté 7,90 euros, alors qu'une simple boîte d'ibuprofène générique ne m'a coûté que 3,90 euros !"

En dénonçant ces abus, Jimmy Mohamed appelle à la vigilance des consommateurs et encourage une prise de conscience face à ces méthodes douteuses des laboratoires. Les femmes, ainsi que tous les consommateurs, méritent des options justes et transparentes en matière de santé.