Une tragédie déchirante a secoué le département de l'Indre lorsque une mère a été placée en détention provisoire après avoir avoué en garde à vue avoir tué ses trois enfants. Les meurtres, qui se sont produits entre 2012 et 2020, ont suscité l'incompréhension et l'horreur dans la communauté locale.

La femme, résidant dans le village de Celon, a été arrêtée suite à une enquête qui avait été ouverte en 2022. À cette époque, des soupçons avaient été émis concernant les décès de ses enfants qui étaient tous décédés après seulement quelques mois de vie : la première en 2012, suivie d'un frère en 2015 et d'un dernier enfant en 2020. Selon le procureur de la République de Bourges, Céline Visiedo, la mère a reconnu avoir agi "par pulsion".

Le père, quant à lui, a été mis hors de cause depuis le début de l'affaire, n'étant pas au courant des circonstances entourant ces tragédies. Les premiers soupçons avaient émergé après un signalement d'un proche de l'entourage familial en 2020.

Des autopsies ont été réalisées après chaque décès, mais ce n'est qu'en 2021 qu'une expertise a révélé la réalité tragique des circonstances : les trois enfants avaient été victimes d'asphyxies mécaniques volontaires. Cela soulève des questions inquiétantes sur l'état mental de la mère au moment des faits.

Les témoignages des voisins décrivent une famille apparemment ordinaire. Le maire local, Alain Bossard, a déclaré que la mère participait à la vie du village, et un adjoint a mentionné que les parents se rendaient souvent sur les tombes de leurs enfants, les maintenant toujours fleuries. "Nous pensions à des problèmes génétiques, à des morts subites", a-t-il témoigné, ajoutant qu'ils n'auraient jamais imaginé une telle vérité derrière ces tragédies.

Ce drame met en lumière l'importance d'une vigilance et d'un soutien plus grands pour les familles en détresse, ainsi que la nécessité d’une meilleure compréhension des problèmes de santé mentale.