Lors du match entre l'Olympique Lyonnais et Nantes (2-0) au Groupama Stadium dimanche dernier, un supporter a été arrêté pour port d'arme prohibée, signalent nos sources à BFM Lyon.

Cette rencontre, marquée par la quatrième victoire consécutive de l'OL, aurait dû être une célébration. Cependant, des tensions entre deux groupes de supporters lyonnais, les Bad Gones et les Six Neuf Pirates, ont éclaté, transformant cette fête en un climat de violence.

Un incident a eu lieu juste après le coup de sifflet final, lorsque des membres du Virage nord auraient attendu en bas de la tribune des Six Neuf Pirates. Ces violences révèlent un antagonisme grandissant entre ces groupes, alimenté par des divergences politiques et des accusations de racisme qui circulent depuis plusieurs mois.

Laurent Prud'homme, le directeur général du club, a fermement condamné ces actes sur le réseau social X. Il a déclaré que "les violences, quelles qu’elles soient, n’ont pas leur place à l’OL" et a appelé à l'unité et à la solidarité au sein du club.

Dans un appel à des "sanctions exemplaires", la préfecture du Rhône a salué l’intervention rapide de la police nationale. L'incident a également pris une tournure politique, suscitant une réaction des députés rhodaniens du Nouveau front populaire (NFP) qui dénoncent l'agression et appellent à lutter contre l'extrême droite.

Des déclarations alarmantes ont également été faites concernant des comportements inacceptables observés dans et autour du stade, tels que des cris de singe et des insultes racistes. Le NFP a souligné l'urgence d'agir pour que les stades deviennent des espaces sûrs, de convivialité et de joie collective.

Pour que de tels incidents ne se reproduisent plus, des mesures de sécurité renforcées et des sanctions sévères contre les agresseurs sont désormais inévitables. Le club, la Fédération Française de Football et les autorités doivent impérativement prendre leurs responsabilités pour redorer l'image de l'Olympique Lyonnais.