Un coup de tonnerre diplomatique

Le 21 avril dernier, une délégation de parlementaires et d'élus français de gauche a exprimé leur indignation après que leurs visas pour Israël aient été annulés à seulement deux jours de leur voyage. Parmi les membres de cette délégation figuraient des personnalités comme François Ruffin, Alexis Corbière et Julie Ozenne.

Une décision inexplicable

Dans un communiqué, ces élus dénoncent une "punition collective". Ils soulignent que leurs visas avaient été approuvés un mois auparavant, rendant cette annulation soudaine d'autant plus choquante. "C’est la première fois en 35 ans que nos missions de paix sont ainsi bloquées, ce qui représente un coup dur pour les relations diplomatiques entre la France et Israël".

Un appel à la reconnaissance de l'État palestinien

Les élus n’hésitent pas à appeler le gouvernement français à reconnaître l'État palestinien, insistant sur l'importance de ce geste pour l’histoire de la France et sa vision des valeurs démocratiques. Emmanuel Macron pourrait annoncer cette reconnaissance lors d'une conférence à New York avec l'Arabie Saoudite, prévue en juin.

Un cri du cœur pour le changement

"Interdire l'entrée de responsables politiques ne peut rester sans conséquences", affirment-ils. La délégation demande une rencontre avec le président Macron pour évoquer cette situation et obtenir la possibilité d'un nouveau déplacement. Ils prévoient de tenir une conférence de presse à Paris mardi, un acte qui pourrait faire bouger les lignes dans les relations franco-israéliennes.

L'impact d'une décision controversée

Cette affaire ne soulève pas seulement des questions diplomatiques, mais illustre également les tensions persistantes entre Israël et la communauté internationale. Les élus espèrent que leur appel sera entendu et que la France adoptera une position plus claire en faveur de la paix et des droits palestiniens.