
J'ai quitté Windows, et je ne pense pas revenir en arrière !
2025-04-02
Auteur: Sophie
Il est important de se rappeler que mes débuts dans le monde de l'informatique étaient marqués par une aspiration naïve de devenir Indiana Jones. À l'époque, utiliser Word avec tous ses menus me faisait froid dans le dos. Mes premiers souvenirs incluent des jeux emblématiques comme Jill of the Jungle ou Prince of Persia, moments précieux de mon enfance souvent interrompus par mes parents qui me disaient de ne pas trop jouer. Cependant, un changement majeur survenait bientôt.
En 2002, je me suis lancé dans l'achat de mon premier PC sous Windows XP, juste au moment où Internet prenait son essor en France. Des heures passées à explorer des forums anglophones ont éveillé ma passion pour la personnalisation des systèmes d'exploitation. C'est là qu'est apparu WindowBlinds, me rapprochant plus que jamais de l'ordinateur que je souhaitais.
Avec un modeste 512 Mo de RAM, j'ai vite découvert les limites de mon appareil. Windows XP regorgeait d'astuces pour modifier la base de registre, promettant une meilleure performance, mais chaque manipulation risquait de me faire perdre tout. Au fil du temps, le formatage devenait un rituel récurrent. Pour remédier à cela, il a fallu investir dans une barrette de 1 Go de RAM.
Parallèlement, je testais une pléthore de navigateurs et je m'immisçais même dans les newsgroups de bêtas-testeurs de Microsoft via Outlook Express. Mon implication ne passa pas inaperçue, car j'ai été honoré d'un trophée et d'une lettre signée de Bill Gates lui-même, conséquence de mon statut de MVP pour MSN Premium ! Cela m'a permis d'accéder aux versions bêta de Windows Longhorn, le prédécesseur de Vista.
Malheureusement, les espoirs placés en Windows Longhorn se sont heurtés aux réalités de Vista, qui nécessitait un investissement que je n'étais pas prêt à faire. La concurrence d'Apple sur le marché des ordinateurs portables a commencé à m'intriguer.
J'ai testé plusieurs distributions Linux, mais sans succès. Finalement, j'ai sauté le pas en 2007 et choisi un MacBook Pro, ce qui m'a permis de découvrir un écosystème totalement différent. L'adaptation à macOS a été plus facile que je ne l'avais imaginé, malgré quelques frustrations, notamment le clic droit désactivé sur le trackpad. Mes années passées avec Windows m'ont appris à utiliser des outils comme BetterTouch Tools et Alfred qui ont su améliorer ma productivité sur mac.
Aujourd'hui, chaque fois que j'ouvre un ordinateur sous Windows, c'est un sentiment d'oppression qui m'envahit. Microsoft a sa propre manière de contrôler les utilisateurs avec des préinstallations intempestives et souvent inutiles. La sensation de naviguer parmi les publicités et de devoir toujours se connecter à un compte Microsoft pour activer le système est décourageante. De plus, l'angoisse liée aux mises à jour continues qui provoquent des dysfonctionnements n'est pas inconnue.
En revanche, en envisageant un changement, je regarde du côté des distributions GNU/Linux comme Mint ou ElementaryOS. Beaucoup moins de tracas, une personnalisation poussée, et surtout, une certaine tranquillité d'esprit. Bien que je me sente parfois coupable d'avoir conseillé des amis comme Chloé de passer à Mac, je suis confiant que l'avenir technologique pourrait m'apporter de nouvelles alternatives intéressantes.
Et qui sait ce que le futur réserve pour les systèmes d'exploitation ? Rien ne sera peut-être un retour en arrière, mais une incroyable avancée. Le monde de la technologie évolue constamment, et je reste ouvert à l'idée de changer au gré des innovations.