
Jair Bolsonaro hospitalisé : son état sous contrôle après des douleurs aiguës
2025-04-11
Auteur: Sophie
Jair Bolsonaro, l'ex-président brésilien, admis à l'hôpital
L'ancien président brésilien Jair Bolsonaro a été hospitalisé à Natal, dans le nord-est du Brésil, où il se trouve dans un état "stable" après avoir ressenti de terribles douleurs abdominales. Ces douleurs seraient liées à une attaque au couteau subie en 2018, seulement deux semaines après avoir été cité à comparaître dans un procès pour une présumée tentative de coup d'État.
Les nouvelles rassurantes de l'hôpital
Selon un communiqué de l'hôpital Rio Grande de Natal, ses paramètres vitaux sont normaux et il reçoit une hydratation intraveineuse, tout en subissant divers examens médicaux. Les médecins ont déclaré qu'il ne ressentait plus de douleur après avoir été traité avec des analgésiques, et le résultat des examens déterminera s'il nécessitera un transfert vers un autre établissement.
Un transfert possible vers São Paulo ou Brasilia
L'équipe médicale a précisé en conférence de presse que Bolsonaro pourrait être transféré à São Paulo ou Brasília, sur demande de sa famille. Dans une intervention sur X, l'ex-président a exprimé : "Dieu merci, mon état est stable et je suis en voie de rétablissement, sans fièvre. Aucune nouvelle opération n'est prévue pour le moment." Accompagné de sa déclaration, une photo de lui a été publiée, vêtu d'une simple couverture hospitalière.
Une tourné politique interrompue par des douleurs
À 70 ans, Bolsonaro avait récemment commencé une tournée politique pour mobiliser ses partisans dans cette région déshéritée du pays. Un porte-parole du Parti libéral, sa formation politique, a confirmé qu'il avait eu un malaise dû aux séquelles de l'attaque de 2018, survenue alors qu'il était en pleine campagne électorale.
Son parcours complexe continue
À peine plusieurs semaines de l'élection qu'il a remportée, Bolsonaro avait été poignardé par un individu instable pendant un bain de foule, incident qui a entraîné plusieurs hospitalisations au fil des ans. Inéligible jusqu'en 2030, il fait face à des accusations pouvant lui valoir un cumul de plus de quarante ans de prison, tout en gardant l'espoir de participer à l'élection de 2026.