Une attaque virulente contre la presse

Le président argentin Javier Milei s'est récemment lâché sur les journalistes qui critiquent son gouvernement, les qualifiant de "tueurs à gages" et de "racaille menteuse" durant son intervention sur le réseau social X, le 19 avril. Il a déclaré : "Je ne pense pas que les gens détestent suffisamment ces tueurs à gages qui se font passer pour des journalistes. S'ils les connaissaient mieux, ils les détesteraient encore plus."

Une réaction aux annonces controversées

Cette colère de Milei semble être liée à la couverture médiatique de ses annonces concernant le secteur agricole. En janvier, il avait promis une réduction temporaire des taxes sur les exportations agricoles jusqu'au 30 juin, mais la semaine dernière, il a laissé entendre qu'il ne renouvellerait pas cette mesure.

Un climat de tension avec les médias

Les commentaires de Milei ont suscité des inquiétudes parmi les journalistes et les agriculteurs. Beaucoup estiment qu'il exerce une pression pour accroître les exportations dans un secteur crucial pour l'économie argentine, lequel a généré 25 milliards de dollars en revenus en 2024. Lors de son intervention sur la radio El Observador, il a averti : "Les agriculteurs doivent savoir que s'ils souhaitent exporter, c'est maintenant qu'ils doivent le faire, car en juillet, les taxes à l'exportation seront de retour."

Une stratégie de communication ?

Avec ces déclarations, Milei semble vouloir marquer son territoire face à une presse qui, à ses yeux, fausse la réalité. Cette stratégie est-elle un moyen de rassembler ses partisans autour de lui en dénigrant ses détracteurs ? L'avenir nous le dira, mais une chose est certaine : les tensions entre le gouvernement et les médias ne sont pas près de s'apaiser.