Joe Biden accorde la grâce à son fils Hunter, évoquant une "erreur judiciaire" retentissante
2024-12-02
Auteur: Philippe
Le président américain Joe Biden a fait une annonce choquante le dimanche 1er décembre, confirmant qu'il avait gracié son fils Hunter, âgé de 54 ans, alors qu'il faisait face à une peine potentielle liée à des accusations de détention illégale d’arme à feu et de fraude fiscale.
Dans un communiqué percutant, Joe Biden a déclaré : "Aucune personne raisonnable qui examine les faits concernant Hunter ne peux arriver à une autre conclusion que la suivante : Hunter a été ciblé uniquement parce qu'il est mon fils, et cela est inacceptable." Il a dénoncé ce qu'il appelle une "erreur judiciaire", mettant ainsi à jour les tensions persistantes entre la politique et la justice.
Peu avant cette décision, le président avait assuré à plusieurs occasions qu'il n'accorderait pas la grâce présidentielle à son fils. En effet, en septembre, la Maison Blanche avait réaffirmé cette position. Hunter Biden avait alors plaidé coupable de fraude fiscale devant un tribunal de Los Angeles, évitant ainsi un procès qui aurait pu tourné en une frénésie médiatique.
Dans ses déclarations, Joe Biden a mentionné que la politique "a infecté" le processus judiciaire, soulignant que les accusations à l'encontre de son fils avaient émergé suite à une manigance orchestrée par ses opposants politiques au Congrès, qui tentaient de faire obstacle à son élection.
Hunter Biden a déjà été reconnu coupable d'avoir menti sur son addiction aux drogues lors de l'achat d'une arme dans l'État du Delaware, un délit qui avait exacerbé son exposition médiatique. À l'origine, il risquait jusqu'à 17 ans de prison pour fraude fiscale, tandis que son implication dans des affaires d'armes pourrait le mener à 25 ans d'emprisonnement. Son avocat a témoigné que cette poursuite était intimement liée aux liens familiaux avec le président.
Dans un élan de rédemption, Hunter a déclaré qu'il se consacrera désormais à aider ceux qui souffrent encore, affirmant vouloir utiliser sa vie reconstruite pour inspirer et aider.
L'histoire de grâce présidentielle n'est pas nouvelle aux États-Unis; les présidents ont souvent utilisé ce pouvoir pour protéger des membres de leur famille ou des alliés politiques. Bill Clinton avait gracié son demi-frère condamné pour possession de cocaïne, tandis que Donald Trump avait gracié le père de Jared Kushner pour fraude fiscale.
Cette décision de Joe Biden pourrait compliquer la situation politique du pays, alors que les républicains soulèvent déjà des questions sur l'équité de cette grâce. Ils s'interrogent même si les grâces devraient inclure les personnes condamnées suite aux événements du 6 janvier 2021 au Capitole.
En somme, cette situation délicate entourant Hunter Biden met en lumière les dangers d’un système judiciaire perçu comme partisan, tandis que la famille Biden continue de faire l'objet de controverses dans ce climat politique tumultueux.