Divertissement

Judith Godrèche sous le feu des projecteurs après une plainte pour diffamation de Jacques Doillon

2024-11-20

Auteur: Philippe

L'actrice Judith Godrèche a révélé, le mardi 19 novembre, avoir reçu un « avis préalable de mise en examen » suite à une plainte pour diffamation déposée par le réalisateur Jacques Doillon, qu'elle accuse d'agression sexuelle.

« Je n’ai pas compté le nombre de plaintes pour viols et agressions sexuelles contre Jacques Doillon. Je sais bien que la mienne est prescrite. Mais sa plainte en diffamation ne l’est pas », a-t-elle déclaré sur Instagram. « La mise en examen, dans ce cas, est automatique. Mais quand même… », a-t-elle ajouté, exprimant son indignation face à cette situation.

À 52 ans, Judith Godrèche avait déjà accusé publiquement, en février dernier, le réalisateur Benoît Jacquot de viols sériels, suivis de l'accusation à l'encontre de Jacques Doillon pour agression sexuelle. Les deux hommes ont été entendus en juillet par la brigade de protection des mineurs (BPM).

Une enquête en cours

Une enquête avait été ouverte par le parquet de Paris contre Benoît Jacquot, incluant des accusations de viol sur mineur ainsi que d'autres cas de violence et d'agression. D'autres actrices, dont Julia Roy et Isild le Besco, ont également pris la parole, déposant des plaintes concernant des abus commis par Jacquot.

Les accusations contre Jacques Doillon sont empreintes de gravité. Judith Godrèche accuse le réalisateur de lui « avoir mis les doigts dans la culotte » pendant des auditions pour un film de 1989 alors qu'elle n'était qu'une adolescente de 15 ans. Ce moment tragique s'inscrit dans un contexte plus large, avec trois autres femmes ayant également porté plainte pour des comportements inappropriés de Doillon, connu pour ses films comme *Le Petit Criminel* et *Ponette*.

L'avocate de Jacques Doillon, Me Marie Dosé, a fermement défendu son client, dénonçant l'atteinte à sa présomption d'innocence. Elle a fait valoir que les accusations étaient basées sur des faits anciens, souvent prescrits, et qu’une clôture sans suite de l’enquête était inévitable.

Conclusion

*Le monde du cinéma se retrouve secoué par ces accusations, avec des voix de soutien et des débats sur la façon dont les abus au sein de l'industrie sont souvent tus ou minimisés. Judith Godrèche prouve qu'il est temps de briser le silence autour de ces comportements inacceptables et d'appeler à un changement radical dans les dynamiques de pouvoir au sein du cinéma.*