Julian Alaphilippe : De l'Ascension à la Déception
2025-04-23
Auteur: Emma
Dimanche, lors de l'Amstel Gold Race, Julian Alaphilippe a montré une fois de plus ses limites. Bien qu'il ait tenté une attaque audacieuse à environ cinquante kilomètres de l'arrivée, forçant Tadej Pogacar à se découvrir, ses jambes l'ont rapidement lâché, laissant le Slovène prendre le large.
"Je me sentais bien et je ne voulais pas avoir de regrets," a-t-il déclaré après la course. "C'était le bon moment pour attaquer, mais ensuite, cela est devenu très difficile pour moi." Cette performance suscite des inquiétudes alors qu'il se prépare pour la Flèche Wallonne, sa course fétiche où il a triomphé à trois reprises en 2018, 2019 et 2021.
Malgré ses problèmes récents, le double champion du monde se disait prêt à affronter le célèbre Mur de Huy, souvent considéré comme le juge de paix de cette classique des Ardennes, avec ses pentes à 11,5% et des passages atteignant 20%. "Je me sens prêt," a-t-il affirmé avec confiance. "Je ne me préoccupe pas de ma forme par rapport aux autres. J'ai fourni les efforts nécessaires et je suis en bonne condition."
Pour Alaphilippe, le Mur de Huy évoque des émotions partagées. "Il y a de l'excitation. Je sais que c'est une course spéciale pour moi, mais je connais aussi la difficulté qui m'attend. Gagner là-haut, c'est glorieux, éprouvant et en même temps, gratifiant," a-t-il expliqué.
Il se rappelle des batailles passées avec Valverde, qu'il considère comme l'un des grands coureurs de cette course. "Ces victoires, je les chéris pour toujours. Mais elles demandent un effort immense. J'adore cette course, mais en même temps, je redoute le Mur de Huy. C'est un effort colossale, avec un timing et une gestion d’effort cruciaux."
Julian Alaphilippe sait queChaque montée au Mur de Huy peut être douloureuse, mais au final, la satisfaction de bien figurer en haut de cette montée mythique rappelle pourquoi il est si passionné par ce sport.