À seulement quatre semaines des élections présidentielles américaines, Kamala Harris a réalisé une avancée significative selon un récent sondage du New York Times. La vice-présidente démocrate obtient en effet 49% des intentions de vote au niveau national, tandis que son rival républicain, Donald Trump, se situe à 46%. Ce sondage, mené en collaboration avec l'université Siena College, révèle également que Harris parvient à séduire une part des électeurs républicains, avec 9% d'entre eux affichant leur soutien.

Kamala Harris mise sur une coalition d'électeurs modérés qui pourraient rejeter l'idée d'un retour à la présidence pour Trump, âgé de 78 ans. Pour renforcer son image d'inclusivité, elle a récemment tenu un meeting de campagne avec Liz Cheney, l'ancienne représentante républicaine qui est devenue une critique acerbe de Trump. Ce geste audacieux vise à rassurer les électeurs qui craignent une présidence de Trump marquée par la polarisation.

Harris a également réaffirmé son engagement à inclure des républicains dans son administration si elle est élue, une stratégie qui pourrait s'avérer déterminante dans les derniers jours de la campagne. Les enjeux sont élevés et chaque État clé pourrait faire pencher la balance en faveur de l'un ou l'autre candidat.

La dynamique de la campagne s'accélère alors que les débats se rapprochent et que le taux de participation des électeurs est scruté de près. Alors que de nombreux électeurs se disent déjà décidés, d'autres hésitent encore entre les deux candidats, laissant présager une élection des plus serrées. La question est désormais de savoir si Harris pourra maintenir son élan jusqu'au jour du scrutin, ou si Trump fera une remontée spectaculaire.