Dans un contexte de crise pour Montpellier, actuellement dernier de Ligue 1 avec neuf points de retard sur le barragiste Le Havre, le club espérait pouvoir revenir sur la décision concernant leur match contre Saint-Étienne. Ce dernier a été arrêté définitivement par l'arbitre, François Letexier, à la 63ème minute, alors que les Verts menaient 2-0, évoluant même à dix contre onze après une série d'incidents graves survenus en tribune.

Les troubles avaient été causés par une explosion de bombe agricole qui a blessé une spectatrice, et des fumigènes craqués par les ultras montpelliérains. Pire encore, ceux-ci ont même jeté des fumigènes sur le terrain, provoquant l'hospitalisation d'un agent de sécurité pour brûlures légères et mettant le feu à une partie de la tribune.

La commission de discipline de la LFP a décidé de maintenir la victoire de Saint-Étienne, entraînant ainsi une sanction supplémentaire pour Montpellier avec la fermeture de la tribune Étang de Thau jusqu'à la fin de la saison. Montpellier a la possibilité de contester cette décision en saisissant la commission supérieure d'appel de la FFF, un appel qui pourrait se révéler risqué étant donné la tendance plus sévère de cette commission par rapport à celle de la LFP.

Par ailleurs, les conséquences de cet incident au stade de la Mosson pourraient engendrer des sanctions lourdes pour le club, principalement si les événements se répètent. Montpellier devra donc agir rapidement et réfléchir soigneusement avant de décider de sa stratégie pour faire appel. La situation actuelle soulève également des questions plus larges sur la sécurité dans le football français, un sujet qui ne manquera pas de susciter des débats intenses dans les semaines à venir. Reste à savoir si Montpellier saura réagir tant sur le terrain qu'en dehors pour redresser la barre.