Le CNRS, avec ses 34.289 agents, demeure un pilier essentiel de la recherche en France, et la récente publication de la Cour des comptes le 25 mars 2025 dévoile des données surprenantes et encourageantes concernant sa situation financière. Bien que des défis persistent, l'image qui se dégage du rapport est plutôt positive. Les experts de la Cour saluent un « opérateur unique en son genre » dont l'excellence est largement reconnue à l'international, affirmant que les comptes du CNRS sont « sains ».

Avec un budget annuel dépassant les 4 milliards d'euros, l'institution de recherche bénéficie d'une situation financière enviable, affichant une trésorerie dépassant les 1 milliard et 400 millions d'euros. Ce capital conséquent soulève de nombreuses interrogations quant à l’utilisation future de ces fonds. Seront-ils investis dans de nouveaux projets innovants, ou serviront-ils à renforcer les infrastructures existantes ?

L'enquête de la Cour s'est appuyée sur quatre axes principaux : la gestion financière, les ressources humaines, le fardeau administratif et les systèmes informatiques. Il est important de noter que les enjeux liés à l'évaluation des politiques scientifiques, abordés séparément par la Haute Autorité de recherche et d'enseignement supérieur (HCERES), avaient été moins élogieusement mis en lumière dans un rapport précédent en 2023.

Alors que le CNRS continue d'affirmer son rôle crucial dans l'avancement des connaissances scientifiques, cette tréso­rerie inattendue pourrait bien jouer un rôle clé dans l'accélération de projets qui façonneront le futur de la recherche en France. Entre opportunités d'innovation et nécessité d'optimisation des ressources, l'avenir s'annonce passionnant pour cette grande institution.