La Russie, déjà en proie à un ralentissement économique, est confrontée à un autre défi imminent : la chute des prix du pétrole menace non seulement sa croissance, mais aussi son budget militaire.

Alors que Donald Trump impose des droits de douane sous l'étiquette du "Jour de la libération", Moscou semble avoir esquivé ce coup. Néanmoins, elle reste vulnérable à la guerre commerciale que mène le président américain. La raison ? Son pétrole, un élément central de son économie.

En effet, le secteur énergétique russe est crucial pour financer ses ambitions militaires et maintenir sa puissance sur la scène internationale. Si la tendance à la baisse des prix perdure, cela pourrait sérieusement affecter les capacités de la Russie.

Les rencontres de printemps prévues à Washington avec la Banque mondiale et le FMI sont l'occasion de discuter des perspectives économiques mondiales, et ce contexte en pleine mutation ne manquera pas d'y être au cœur des préoccupations.

Alors que les tensions persistent, la question se pose : comment Poutine compte-t-il naviguer dans ces eaux troubles, tout en poursuivant sa stratégie militaire en Ukraine et ailleurs ? La réponse pourrait bien déterminer l'avenir proche de l'économie russe.