La situation devient critique. Depuis que DAZN, le diffuseur principal de la Ligue 1, a accepté de régler les 35 millions d'euros dus à la Ligue de football professionnel (LFP) fin février, le dialogue entre les deux parties, bien que relancé sous l'égide d’un médiateur, piétine et les tensions se font sentir. Les présidents de clubs, déjà en proie à des difficultés financières, s'impatientent car aucune solution pérenne n'a été trouvée.

Les interrogations fusent : DAZN parviendra-t-il à honorer les 140 millions d'euros restant à payer d'ici la fin de la saison ? Et, plus préoccupant encore, continuera-t-il à respecter le contrat de diffusion de 400 millions d'euros par an prévu pour la période 2024-2029, garantissant la retransmission de huit des neuf matchs de Ligue 1 chaque week-end ?

Il est important de noter que DAZN et la Ligue disposent d'une clause de sortie, qui pourrait être activée dès décembre 2025, permettant une séparation effective à la fin de la saison 2025-2026. Cependant, selon les informations rapportées par RMC Sport, le diffuseur britannique envisagerait de rompre son contrat encore plus tôt, dès la fin de cette saison, après seulement un an de collaboration.

Dans un climat d'incertitude grandissante, DAZN et la LFP demeurent en silence, renvoyant la responsabilité aux discussions médiatrices sans apporter d'éclaircissements supplémentaires. Cette situation engendre non seulement des préoccupations parmi les clubs, mais également parmi les fans de football qui s'inquiètent de l'avenir de la Ligue 1 et de l'accès aux matchs. Si DAZN venait à partir, cela pourrait engendrer une lutte acharnée pour attirer de nouveaux diffuseurs prêts à investir dans le championnat français.

Alors que le paysage des droits TV évolue rapidement, la communauté footballistique observe avec attention et inquiétude les développements à venir. Les conséquences potentielles d'un départ de DAZN pourraient bouleverser la Ligue 1, ajoutant une pression supplémentaire sur les clubs déjà vulnérables financièrement.