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La mort tragique de Hvaldimir, le "béluga-espion russe" : un bâton mortel et une infection inquiétante

2024-10-04

Hvaldimir, un béluga au nom symbolique mêlant le mot norvégien pour "baleine" (hval) et le prénom de Vladimir Poutine, a captivé l’attention du public norvégien depuis son arrivée inattendue en 2019. Ce cétacé, connu pour son comportement amical envers les humains, a été retrouvé sans vie le 31 août dans la baie de Risavika, sur la côte sud-ouest de la Norvège. Initialement, des rumeurs circulaient sur une possible mort par balle, avec des ONG évoquant "un acte criminel". Cependant, une autopsie a révélé que Hvaldimir avait ingéré un bâton de 35 centimètres.

Les résultats de l'autopsie indiquent que la cause probable de sa mort est une infection bactérienne résultant de blessures orales infligées par l'objet coincé dans sa bouche. "Le bâton a peut-être également contribué à des difficultés alimentaires pour Hvaldimir, augmentant ainsi le risque d'infection", a déclaré Amund Preede Revheim, responsable de la police. Outre les blessures, l'état de santé général du béluga semble avoir été compromis par ces complications.

Pas de balle, pas d'enquête : une fin mystérieuse

La police a rapidement annulé les spéculations d'un meurtre, affirmant qu'aucune trace de balle n'avait été trouvée. M. Revheim a commenté : "Rien dans les examens ne suggère que Hvaldimir a été tué illégalement."

Lorsque Hvaldimir a fait sa première apparition près de Hammerfest, en Norvège, il portait un harnais étrange pourvu d'un socle de caméra, arborant la mention "Equipment St.Petersburg" en anglais. Cela a alimenté les théories selon lesquelles il s'agissait d'un agent espion de la Russie, même si Moscou n'a jamais officiellement commenté ces spéculations.

Un appel à la prudence : la vulnérabilité des animaux marins

Sa mort tragique soulève des questions sur la sécurité des animaux marins et sur l'impact de l'activité humaine sur leur bien-être. Les experts rappellent qu'une plus grande sensibilisation est nécessaire pour protéger ces créatures emblématiques et éviter de telles pertes. Hvaldimir, devenu une icône locale, a touché le cœur de nombreux Norvégiens et au-delà, et sa disparition est perçue comme une perte tragique pour la faune marine.