Dans un contexte tendu marqué par la dissolution des groupes ultras de l'AS Saint-Étienne, les Green Angels 1992 et les Magic Fans 1991, le gouvernement a décidé d'agir fermement. Ce matin, nos confrères du Progrès ont révélé des informations troublantes concernant les méthodes employées par la police, des révélations que nous pouvons confirmer.

Les procédures de dissolution sont désormais officiellement mises en place par le Ministère de l'Intérieur, et elles nécessitent la signature d'une lettre d'intention de la part des groupes concernés. Pour inciter les membres à signer cette lettre, la police a effectué plusieurs descentes, se rendant jusqu'au domicile et sur les lieux de travail de certains supporters. Ces interventions, parfois réalisées devant leurs familles, ont suscité une vive indignation.

L'Association de Défense des Supporters Stéphanis (AD2S) a dénoncé ces pratiques sur son compte X, en déclarant : "Depuis plusieurs jours, la police nationale est pleinement mobilisée pour harceler les responsables MF91 et GA92, devant leurs familles et au travail, pour faire signer un papier. Une honte ! Supporters, pas criminels !"

Dans une évolution récente, il semblerait qu'un des deux groupes cités ait signé la lettre d'intention tant convoitée. Pour ajouter à la tension ambiante, les Magic Fans et les Green Angels ont prévu un rassemblement place Jean-Jaurès le 29 mars prochain à 12h, suscitant des craintes quant à l'évolution de la situation. Ce rendez-vous promet d'être un moment décisif pour le futur des supporters de l'AS Saint-Étienne.

Cette situation soulève de nombreuses questions sur la façon dont les autorités gèrent la passion du football et la relation avec les supporters. Les tensions entre la police et les groupes de supporters semblent s'intensifier, et de nombreux observateurs se demandent si le dialogue sera possible à l'avenir. Les prochains jours seront cruciaux, et il est fort probable que cette affaire continue de faire la une des médias.