Les autorités sanitaires françaises tirent la sonnette d'alarme : la PrEP (prophylaxie pré-exposition) doit être élargie à l'ensemble des personnes à risque, et pas uniquement aux hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes. C'est ce qui a été souligné lors d'une annonce faite le 20 novembre par la Haute Autorité de santé (HAS), en collaboration avec l'Agence nationale de recherches sur le sida - Maladies infectieuses émergentes (ANRS-MIE) et le Conseil national du sida (CNS).

Ces nouvelles directives visent à prévenir efficacement l'infection par le VIH, avec un accent particulier sur l'importance de proposer ce traitement à tous ceux qui présentent des comportements à risque, quel que soit leur genre ou leur orientation sexuelle. Actuellement, une grande majorité des prescriptions de PrEP concerne les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) multipartenaires, ce qui montre que la stratégie de prévention doit être revue de toute urgence.

Les chiffres sont préoccupants : près d'un quart des nouvelles infections au VIH en France sont diagnostiquées à un stade avancé, ce qui indique clairement qu'il est primordial de renforcer les efforts de dépistage et de prévention au sein des populations les plus vulnérables. Les autorités appellent donc à intensifier les actions de dépistage ciblées et répétées, tout en continuant de promouvoir le dépistage systématique dans la population générale.

De plus, il est recommandé de suivre un parcours de soins adapté après un incident d'exposition sexuelle, en combinant le traitement post-exposition (TPE) et la PrEP pour garantir une protection optimale. Cela pourrait potentiellement sauver des milliers de vies en évitant l'apparition du sida, la phase ultime de l'infection par le VIH.

Face à l'épidémie de VIH, chaque geste compte ! Il est crucial que chacun prenne conscience de l'importance du dépistage et du traitement préventif, car ensemble, nous pouvons combattre cette maladie. N'attendez pas, informez-vous et protégez-vous !