Alors que la fin de l'année approche, la côte albanaise continue de vibrer au rythme des vacances estivales. À l’hôtel-club Fllad, situé à l'ouest de Tirana, les visiteurs profitent des eaux accueillantes de l'Adriatique. Même si les soirées se rafraîchissent, le bar de la piscine offre une variété de cocktails, des mojitos aux vodkas grenadine. Nancy Mignon, une Belge de 39 ans en vacances avec son compagnon et des amis, témoigne : « Avant de venir ici, je ne savais rien sur ce pays. L'agence de voyages nous a dit : 'L’Albanie, c'est nouveau, c'est beau et c'est pas cher.' Alors nous avons décidé de tenter l'expérience. »

Le groupe constate avec plaisir que l'accueil est chaleureux, à l'image des visiteurs du club, principalement français. L’hôtel, flambant neuf, avec ses vastes chambres et son carrelage brillant, offre un cadre agréable, même si l'environnement immédiat est marqué par de nombreuses constructions en cours. François Perrin, responsable de l'Albanie chez le tour-opérateur FRAM, annonce avec fierté : « Nous avons ouvert deux clubs cette année et avons envoyé 6 000 personnes. Cela dépasse toutes nos espérances. Nous venons de signer pour un troisième club qui ouvrira en 2025 ! »

Ce succès provient en grande partie des tarifs attractifs dans ce pays des Balkans, parmi les plus pauvres d'Europe. Les vacanciers au Fllad ont payé entre 500 et 600 euros pour une semaine de vacances de la Toussaint, comprenant la pension complète et le vol au départ de France. Franck Legrain, en vacances avec sa compagne, note : « C'est bien moins cher que la Grèce ou la Croatie, et cela nous permet de découvrir une culture et une histoire que nous ne connaissions pas. »

D'autres voyageurs, comme Vanessa Lefranc, créatrice de lampes venue de Val-de-Marne, confirment également que l’Albanie est une option économique. Elle déclare avoir dépensé environ 1 000 euros, hors vol, pour une semaine en famille. Ils ont exploré le pays à bord d'une voiture de location, alternant entre hôtels et séjours dans des chambres à la ferme, réservées via des plateformes comme Booking ou Airbnb. Elle raconte avoir trouvé le voyage « ultradépaysant », entre plages, lacs et montagnes. Ses adolescents ont également adoré l'expérience, se sentant parfois loin de la foule, sauf dans des lieux touristiques populaires comme la source de l’Œil bleu. Elle conclut : « Nous avons l’impression de découvrir l’Albanie au bon moment, juste avant l’afflux du tourisme de masse. »

À mesure que le pays se transforme grâce à l'essor du tourisme, de nombreuses opportunités s’offrent aux visiteurs cherchant à explorer un véritable trésor européen, où la culture, la nature et l'histoire cohabitent de manière harmonieuse. Une destination à découvrir avant qu'elle ne devienne un simple nom sur la carte du tourisme de masse !