Un tournant décisif dans le match

La rencontre entre le Stade Brestois et Lens a pris une tournure dramatique lorsque l'arbitre, M. Millot, soutenu par le VAR, a décidé d'accorder un penalty et de montrer un carton rouge après un long moment d'hésitation. Le défenseur prêté par Troyes n’a pas caché son indignation en sortant du vestiaire, affirmant : « La décision a tué le match ! C’est scandaleux. J'ai d'abord touché le ballon de la hanche, et il a ensuite heurté ma main. Comment pouvais-je agir différemment ? Je suis dégoûté. »

Les règles en question

Selon la loi 12.3 de l’IFAB, un joueur ne devrait être sanctionné que s'il commet une main délibérée empêchant une occasion de but. La question se pose alors : l’arbitre a-t-il jugé le geste du Brestois comme « délibéré » ? Eric Roy, entraîneur de Brest, ironise sur les décisions arbitrales : « On dirait que la loi a changé récemment. Gringore, l’assistant vidéo, a décidé de l’issue de la rencontre. Comment jouer alors qu’on se retrouve à dix contre treize ? »

Une progression rapide de Lens

Quelques minutes après l’incident, l’attaquant Koyalipou a égalisé pour Brest (17’), mais le mal était fait. Un nouveau recours au VAR a ensuite été effectué contre Brest (19’), où l’entraîneur Roy a regretté : « Il y a eu main derrière notre attaquant, mais la défense ne pousse pas suffisamment, c’est ridicule. » Au cours des derniers matchs, Brest semble en proie à des interprétations arbitrales défavorables.

La réaction de l'entraîneur lensois

Will Still, l’entraîneur de Lens, a fait preuve de compréhension envers Brest, tout en évoquant une situation similaire qu’il a jugée plus évidente : « Je n'ai pas envie de créer un débat. Je comprends leur mécontentement, mais il y a eu un carton rouge assez flagrant en seconde période qui n’a pas été donné. » Sa référence à une semelle sur le mollet de Thomasson (80’) a laissé entendre que les décisions arbitrales sont souvent sujettes à discussion.