Depuis plusieurs mois, la réduction du bonus écologique français destiné à l'achat de voitures électriques neuves pour l'année 2025 est au coeur des débats. En effet, les rumeurs se confirment : le montant de ce bonus passera de 4 000 euros à seulement 3 000 euros pour les ménages appartenant aux 50% les plus riches, c'est-à-dire dont le revenu fiscal de référence par part dépasse 15 400 euros, comme le rapportent nos confrères des Echos.

De plus, le « Super bonus », actuellement de 7 000 euros pour les ménages considérés comme les plus modestes (revenu fiscal de référence par part inférieur ou égal à 15 400 euros), sera drastiquement réduit à 4 000 euros. Les ménages les plus aisés, ceux des deux plus hauts déciles de revenu, ne bénéficieront plus que d’un modeste bonus de 2 000 euros en 2025.

Cette réduction significative du soutien financier pour l'achat de voitures électriques incitera-t-elle les consommateurs à changer leurs habitudes d'achat ?

Il est fort probable qu'avec cette baisse imminente, de nombreux clients se précipitent pour acquérir une voiture électrique avant la fin de l'année afin de bénéficier d'un bonus plus avantageux, comme cela a été observé lors des précédentes modifications du bonus écologique. Cela soulève également des questions sur la conversion vers les énergies propres : le gouvernement envisage-t-il d'autres mesures pour encourager l'achat de véhicules propres à long terme ?

Par ailleurs, certains experts craignent que cette diminution du bonus ne freine l'élan vers une transition écologique nécessaire, alors même que la crise climatique exige des actions urgentes. Cette situation pourrait également affaiblir l'industrie automobile qui peinera à écouler ses véhicules électriques si les incitations financières diminuent.