Tensions à l'Université Lyon 2

Dans un contexte de fortes tensions, la présidente de l'Université Lyon 2, Isabelle von Bueltzingsloewen, se retrouve sous le feu des critiques, notamment de la droite et de l'extrême-droite, suite à son soutien hésitant envers Fabrice Balanche, le maître de conférences ciblé par des étudiants le 1er avril dernier.

Le ministre exprime son mécontentement

Philippe Baptiste, le ministre de l'Enseignement supérieur, a exprimé son indignation dans une interview accordée au Figaro. Il a vivement critiqué la décision de la présidente de modérer son soutien envers Balanche, soulignant qu'il n'était pas surpris qu'il ait été visé à cause de ses positions concernant Gaza.

Un appel à la défense inconditionnelle des enseignants

"Il est normal d'avoir des désaccords au sein de la communauté universitaire, mais j'attends des présidents d'universités qu'ils protègent nos enseignants-chercheurs sans ambiguïté et sans conditions, quelles que soient les circonstances", a déclaré Baptiste, réaffirmant l'importance d'un environnement académique sécurisé.

L'importance de la libre expression sur des sujets délicats

En outre, le ministre a évoqué l'escalade des tensions autour du conflit israélo-palestinien dans les universités françaises, et plus particulièrement à Lyon 2. Il a rappelé à von Bueltzingsloewen la nécessité de garantir que chaque étudiant et enseignant puisse s'exprimer librement, sans craindre de pression. "Il est crucial que les présidents d'université identifient et sanctionnent les dérives, si nécessaire", a-t-il ajouté.