Nation

Le procès explosif du Canard enchaîné pour emploi fictif : la vérité enfin révélée !

2024-10-08

Auteur: Marie

Une affaire délicate pour Le Canard enchaîné

Une affaire délicate attend Le Canard enchaîné, qui se retrouve malgré lui sur le devant de la scène judiciaire. Ce mardi 8 octobre, le tribunal judiciaire de Paris s'apprête à juger le scandale d'« emploi fictif » impliquant Edith Vandendaele, l'épouse du célèbre dessinateur André Escaro, pour une période s'étalant de 1996 à 2022.

Des responsabilités accablantes

Les figures emblématiques de ce célèbre hebdomadaire satirique, dont Michel Gaillard, ancien président de la SAS Les Éditions Maréchal Le Canard enchaîné, et l'ex-directeur, Nicolas Brimo, se retrouvent en première ligne, aux côtés de l'épouse de Brimo. Ils sont tous accusés d'« abus de biens sociaux, recel d'abus de biens sociaux, obtention frauduleuse de la carte de presse, et faux en écritures privées ». Des accusations graves qui pourraient avoir des répercussions sur la réputation de cette institution de la presse française.

Des préoccupations de santé

À 96 ans, Escaro, qui a illustré les pages du Canard enchaîné avec ses célèbres « cabochons », et Brimo, âgé de 73 ans, souffrent de problèmes de santé qui ont conduit leurs avocats à demander un report du procès. Une situation qui suscite l'inquiétude quant à la démarche judiciaire.

Une enquête surprenante

L'enquête, ouverte au printemps 2022 suite à une plainte de Christophe Nobili, journaliste du Canard, a révélé des pratiques surprenantes. Des témoins, parmi lesquels des journalistes, des dessinateurs, et même des membres du personnel, ont été convoqués pour déterminer si Mme Vandendaele avait réellement un rôle au sein de l’entreprise. Était-elle présente lors des réunions de rédaction ? Avait-elle un bureau ? La crédibilité de son travail soulève des interrogations.

Des témoignages contradictoires

Les témoignages recueillis montrent que certains collaborateurs reconnaissent que Vandendaele vérifiait chaque mardi par téléphone que ses dessins envoyés par fax ou email avaient bien été réceptionnés par la rédaction. La direction, de son côté, soutient qu'elle apportait une aide précieuse à son mari, en collectant des informations pertinentes dans la presse. Escaro lui-même a mentionné que sa femme lui offrait une « contribution morale et technique », selon un rapport d'enquête du Monde.

Les conséquences potentielles

Cette affaire jette une ombre sur la réputation du Canard enchaîné, fouineur de nos petits secrets politiques, mais qui, aujourd'hui, devra se défendre devant la justice. Quelles seront les conséquences de ce procès tant attendu ? Si les accusations s'avèrent fondées, cela marquera un tournant dans l'histoire de cette institution vénérée. Restez à l'affût, l'épilogue de ce feuilleton judiciaire pourrait réserver bien des surprises !