Science

Le retour surprenant du loup sinistre : une avancée scientifique révolutionnaire !

2025-04-09

Auteur: Emma

Incroyable mais vrai !

Des scientifiques ont fait sensation en annonçant qu'ils avaient réussi à « ramener à la vie » une espèce de loup éteinte il y a plus de 10 000 ans grâce aux avancées de la génétique. L'entreprise américaine Colossal Biosciences a levé le voile sur cette incroyable réalisation qui pourrait marquer un tournant dans le domaine de la science et de la conservation.

Des louveteaux nés de l'ADN ancestral

Le 7 avril, le magazine Time a consacré sa couverture à cette annonce spectaculaire, mettant en avant trois louveteaux, Romulus, Remus et leur petite sœur Khaleesi, tous issus d'une technique de « déséxtinction ». Âgés de quelques mois, ces louveteaux vivent dans une réserve protégée de 800 hectares au Texas, entourés d'une équipe de dix soigneurs.

Un exploit scientifique inégalé

Pour mener à bien ce projet, les chercheurs ont exploité des échantillons d'ADN provenant de fossiles, dont une dent vieille de 13 000 ans et un crâne datant de 72 000 ans. Après avoir séquencé et assemblé ces génomes, l'équipe a identifié des caractéristiques uniques, telles que la fourrure blanche et épaisse qui caractérisait le loup sinistre.

La manipulation génétique en action

Utilisant des techniques avancées de génie génétique, notamment les ciseaux Crispr, les scientifiques ont modifié l'ADN des loups gris, leurs proches parents actuels. Ces modifications, au nombre d'une vingtaine, ont permis d'apporter des changements morphologiques significatifs, promettant des animaux mesurant jusqu'à 1,60 m et pesant 60 kg.

Un retour limité ?

Cependant, cela soulève des questions. Pour Nadir Alvarez, généticien et directeur du Naturéum en Suisse, il est délicat d'affirmer que ces loups représentent réellement le loup sinistre. "Ce sont des OGM de loup gris", a-t-il déclaré, pointant le faible nombre de modifications par rapport à la vaste complexité du génome.

Un projet controversé et audacieux

Colossal Biosciences se prépare déjà à d'autres défis, cherchant à réintroduire des espèces disparues, allant du dodo au mammouth. Bien que l'innovation soit fascinante, certains experts mettent en garde contre le message que cela pourrait véhiculer : la capacité humaine à ramener des espèces éteintes pourrait diminuer notre préoccupation pour la biodiversité actuelle.

Vers un futur incertain ?

"La marche parait extraordinairement haute pour revenir sur l'extinction", conclut Alvarez, mettant en lumière un débat éthique crucial. Avec des avancées aussi audacieuses, la frontière entre la science et la responsabilité envers notre planète se redéfinit.