Une stratégie importée d'Italie au cœur de l'OM

Cette saison en Serie A, la pratique du « ritiro », ou mise au vert, a été mise en lumière avec les joueurs du Hellas Vérone, notamment après une défaite cuisante contre l'Inter (0-5) fin novembre. En quête de redressement, Cagliari a également opté pour cette méthode après son revers contre Bologne, se retirant durant quatre jours avant d’affronter le Genoa.

Un entraînement en toute sérénité : le recours au « ritiro »

L’entraîneur Davide Nicola a précisé que cette démarche n’était pas une punition, mais plutôt une préparation rigoureuse pour leurs prochains matchs. Aujourd'hui, les entraîneurs considèrent ces retraits comme des retraites stratégiques plutôt que des sanctions.

Des exemples célèbres dans le football italien

La Juventus, sous Massimiliano Allegri, a également expérimenté cette technique après une défaite contre Sassuolo, en envoyant ses joueurs directement au ritiro pour préparer le derby de Turin. Les Bianconeri ont finalement remporté le titre après cette mise au vert.

Des risques à considérer

Cependant, tous les retraits ne se terminent pas en succès. En 2019, le président de Naples, Aurelio De Laurentiis, a décrété un ritiro après des résultats décevants, mais la réaction des joueurs après un match nul contre le RB Salzbourg a fragilisé Carlo Ancelotti, qui n'était pas en phase avec cette décision.

L'OM, un club en phase avec cette méthode

À l’OM, l’adhésion à cette approche est totale, et le staff technique semble unifié sur les objectifs du club. Le « ritiro » pourrait bien devenir une clé essentielle pour redynamiser les performances de l'équipe.