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L'enquête contre Eric Ciotti et son ex-femme se termine sans suite : Découvrez les révélations choquantes !

2024-10-01

Auteur: Louis

Le Parquet national financier (PNF) a annoncé le 1er octobre la clôture de l'enquête préliminaire visant Eric Ciotti, l'ancien président des Républicains, ainsi que son ex-épouse, Caroline Magne. Cette investigation avait été ouverte en novembre 2022, en pleine course pour la présidence de LR, sur des allégations de cumul inapproprié d'emplois publics.

Les soupçons portaient sur plusieurs postes occupés par Caroline Magne entre 2008 et 2017, notamment à l'Assemblée nationale, à Nice et au Conseil départemental des Alpes-Maritimes. Selon les rapports, il s'agissait d'accusations de détournement de fonds publics et d'abus de confiance.

Le PNF a indiqué que, malgré des éléments préoccupants, les infractions constatées n'étaient pas suffisamment documentées. En effet, l'enquête a mis en lumière des fluctuations significatives de salaire et de temps de travail, rendant difficile la vérification des heures réellement consacrées par Mme Magne à ses fonctions d'assistante parlementaire entre janvier 2013 et août 2014.

Cependant, le PNF a également corroboré que Mme Magne a bel et bien réalisé des tâches correspondant aux missions d'un assistant parlementaire. Bien qu'il ait été confirmé qu'il y avait eu un manque d'autorisation de cumul, celui-ci n'était pas en soi constitutif d'une infraction pénale.

Les investigations avaient été motivées par un article du Canard enchaîné qui révélait que Caroline Magne avait occupé divers postes simultanément, dont attachée de presse pour Christian Estrosi, avant de devenir assistante parlementaire d'Eric Ciotti. Ses responsabilités semblaient s'être étendues après l'ascension politique de son ex-mari.

Il a été indiqué qu'elle avait également été directrice adjointe à la mairie de Nice et impliquée dans la gestion de la communauté urbaine jusqu'en 2011. Bien que son contrat à l'Assemblée ait pris fin en 2016, elle avait continué à avoir des fonctions dans la commune de La Colle-sur-Loup et était affiliée au diocèse de Nice, un point que ce dernier a démenti, clarifiant qu'elle avait travaillé dans l'enseignement catholique.

Face à ces accusations, Eric Ciotti a défendu sa décision d'employer son ex-épouse, affirmant qu'il avait respecté toutes les lois en vigueur. Cependant, cette affaire soulève des questions sur l'éthique et la transparence dans le domaine public, suggérant un besoin de réformes importantes au sein des pratiques politiques. De plus, une autre enquête est en cours à Nice sur des détournements de fonds possibles liés à des cumuls d'emplois au Conseil départemental des Alpes-Maritimes dont Eric Ciotti aurait pu bénéficier. Restez vigilants, car cette saga politico-judiciaire pourrait encore révéler bien des surprises!