Des raids israéliens ont eu lieu sur le sud de Beyrouth, selon des sources libanaises. Le dimanche soir, des avions de guerre israéliens ont effectué deux frappes ciblées sur le quartier de Sainte-Thérèse et le quartier de Bourj al-Barajneh, une zone fortement influencée par le Hezbollah, qui a déjà subi de multiples bombardements ces derniers jours.

L'armée israélienne a de nouveau demandé l'évacuation des résidents du sud de Beyrouth. Le porte-parole de Tsahal a mis en garde la population de Bourj al-Barajneh et de Hadath, leur indiquant de s'éloigner des installations du Hezbollah, en prévision d'interventions militaires imminentes.

Le général Herzi Halevi, commandant de l'armée israélienne, a déclaré que le Hamas avait été "vaincu" dans le cadre d'une campagne prolongée, promettant la destruction de ceux qui menacent Israël. Ses propos sont survenus à l'approche du premier anniversaire de l'attaque du Hamas qui a provoqué le conflit actuel en Gaza.

Les forces de défense syriennes ont signalé avoir intercepté des "cibles ennemies" dans le centre de la Syrie, avec des explosions rapportées dans la région de Homs suite à des frappes israéliennes.

Le président français, Emmanuel Macron, a insisté sur l'urgence d'un cessez-le-feu lors d'une conversation téléphonique avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou. Macron, tout en réaffirmant le soutien indéfectible de la France à la sécurité d'Israël, a également souligné qu'il était temps d'agir pour mettre fin aux hostilités, particulièrement à Gaza.

Des manifestations en soutien à Israël ont eu lieu à Paris, rassemblant des milliers de personnes qui ont exprimé leur solidarité avec les victimes de l'attaque du 7 octobre. L’événement a été marqué par des discours et des témoignages de proches de victimes.

Kamala Harris, vice-présidente des États-Unis, a déclaré que son pays continuerait à faire pression sur Israël pour un cessez-le-feu à Gaza, affirmant que Washington poursuivait ses efforts pour un accord visant la libération d'otages et une cessation des combats.

Un autre développement notable est l'annulation de tous les vols au départ des aéroports iraniens, ce qui a été justifié par des contraintes opérationnelles non spécifiées. Ceci pourrait signaler une intensification des tensions dans la région.

Le Premier ministre Nétanyahou a rendu visite aux soldats israéliens stationnés près de la frontière libanaise, leur exprimant son admiration pour leur combat, en référence à la période tumultueuse qui a suivi l'attaque du Hamas l'année dernière.

Au Liban, le ministre de l'Éducation a annoncé que 500,000 élèves avaient été déplacés à cause des frappes israéliennes, soulignant les impacts dévastateurs du conflit sur le système éducatif et sur la vie quotidienne des enfants libanais.

La situation en Palestine demeure également préoccupante, avec des frappes israéliennes qui ont causé la mort de plusieurs civils dans la bande de Gaza. L’emploi de techniques d’attaques directement ciblées sur des zones peuplées continue d'alimenter les controverses et la résistance internationale contre ces actions.

Alors que les tensions s'accumulent et que la communauté internationale appelle à un cessez-le-feu, la complexité du conflit et les enjeux politiques régionaux rendent la situation encore plus volatile. Le chemin vers une paix durable semble, une fois de plus, semé d’embûches, nécessitant des efforts concertés de la part des leaders mondiaux.