Dans un coup de maître du canular, les humoristes russes Vladimir Kuznetsov et Aleksey Stolyarov, connus sous les noms de Vovan et Lexus, ont une fois de plus séduit le public avec leur dernière farce. Leur cible ? Mike Pompeo, qui a été directeur de la CIA et secrétaire d'État des États-Unis sous Donald Trump. Ce n'était pas une mission facile, mais ces maîtres du déguisement ont réussi à faire parler le haut responsable de l'administration américaine sur des sujets sensibles.

Leurs canulars ne se limitent pas à un simple divertissement. En effet, Vovan et Lexus ont réussi à piéger de nombreux leaders mondiaux, dont Emmanuel Macron et Kamala Harris, tout en poursuivant une stratégie visant à exposer les discours ambigus des dirigeants occidentaux sur la guerre en Ukraine.

Lors de leur conversation avec Pompeo, diffusée le 2 octobre sur Telegram, les humoristes se sont fait passer pour un responsable africain et l'ancien président ukrainien Petro Porochenko. Ce qui a suivi a été riche en révélations. Pompeo a exprimé ses craintes quant à la perception qu'a la Russie de sa force géopolitique : "La Russie se sent plus en confiance et est convaincue que son économie ne souffrira pas des sanctions".

Pompeo a également souligné qu'il pensait qu'une réponse militaire plus affirmée de l'Ukraine pourrait changer le cours de la guerre, expliquant : "Si l'Europe et les États-Unis autorisent les Ukrainiens à utiliser des armes à longue portée, cela pourrait ouvrir la voie à des négociations pour mettre un terme au conflit".

En évoquant les réticences de la population américaine, il a admis que même parmi de nombreux Républicains, il y a un sentiment que récupérer tous les territoires ukrainiens pourrait ne pas être un objectif réaliste. Une déclaration qui montre à quel point le soutien à l'Ukraine peut varier, même au sein du même pays.

Mais Pompeo n'a pas hésité à critiquer l'Union européenne, en déclarant avoir été déçu par son manque d'actions. Il a insisté sur la nécessité d'un modèle européen solide de sécurité face aux menaces russes. "C'est plus qu'une question d'argent, c'est une question de culture et de volonté de défendre nos valeurs", a-t-il affirmé.

Quant à la réunion du conseil d'administration de Kyivstar, une entreprise de télécommunication ukrainienne, Pompeo a révélé qu'il y était impliqué, ce qui a soulevé des spéculations sur ses liens économiques avec l'Ukraine. Ce lien pourrait devenir un sujet brûlant alors que les États-Unis et l'Ukraine continuent de faire face aux défis posés par la guerre.

Pour couronner le tout, Pompeo a fait une déclaration frappante sur l'élection présidentielle américaine de novembre prochain, prédisant que Donald Trump allait "gagner". Une évaluation qui pourrait être un écho de l'optimisme ambiant parmi les Républicains, malgré les incertitudes qui entourent toujours le scrutin.

Alors, qu'avons-nous appris de cet échange inattendu ? Les canulars de Vovan et Lexus ne sont pas seulement drôles, ils mettent également en lumière des enjeux géopolitiques cruciaux. Alors que la guerre en Ukraine continue, ces révélations devraient nous inciter à réfléchir à la complexité des relations internationales et aux dynamiques internes des États-Unis. Suivez-nous pour d'autres nouvelles surprenantes, car le monde de la politique est parfois aussi imprévisible qu'une bonne blague!