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L'incroyable saga des vaches abandonnées sur une île pendant 130 ans : une leçon de survie !

2025-04-06

Auteur: Jean

Par une équipe de chercheurs, l'histoire fascinante des vaches abandonnées sur l'île subantarctique d'Amsterdam, au sud de l'océan Indien, continue de captiver le monde scientifique et le grand public. Ces bovins, laissés à l'abandon à la fin du XIXe siècle, ont subi un processus de feralisation, devenant une espèce qui a su s'adapter à des conditions climatiques extrêmes tout en restant autonomes jusqu'en 2010.

L'île d'Amsterdam, un endroit inhospitalier, se trouve à 4 440 km au sud-est de Madagascar et est comparée en taille à Noirmoutier. Son climat océanique et ses vents violents, associés à un manque d'eau douce permanent, rendent la survie d'un troupeau de vaches presque impossible. Pourtant, ces animaux ont réussi à prospérer, atteignant une population d'environ 2 000 individus en quelques décennies. Les scientifiques s'interrogent aujourd'hui sur les origines de ce troupeau et sur la raison pour laquelle une telle décision punitive a été prise pour annihiler ces animaux en 2010.

D'après les recherches, quelques bovins auraient été abandonnés en 1871 par un fermier nommé Heurtin, originaire de La Réunion. Ce petit nombre d'animaux fondateurs aurait débuté une lignée unique, caractérisée par des ancêtres provenant de races actuelles comme les jersiais et des zébus de l'océan Indien. Cette diversité génétique a permis aux vaches de mieux s’adapter aux défis environnementaux de l’île, tout en évitant les maladies génétiques courantes à cause d'une étonnante stabilité de leur ADN.

En dépit de leur histoire authentique et des multiples succès adaptatifs observés, ces vaches ont été qualifiées de menace pour l'écosystème insulaire, ce qui a conduit à leur élimination pure et simple. En effet, cette décision a suscité une énorme controverse. Plusieurs experts en environnement soutiennent qu'une régulation discutée aurait suffi à contrôler leur impact sans pour autant annuler cet héritage génétique précieux.

En 2024, de nouvelles mesures de conservation ont été instaurées sur l'île, mais ont-elles été justifiées ? La question reste ouverte. Quelles leçons pouvons-nous tirer de cette saga ? En raison des menaces que représente l'extinction des espèces, l’importance de la préservation de la biodiversité domestique ainsi que des populations féralistes est désormais plus que cruciale.

Cette disparition soulève en effet des interrogations éthiques et écologiques pour l'avenir, mettant en lumière le besoin urgent de prendre en compte la science et l'histoire naturelle avant de prendre des décisions radicales.