Une annonce inattendue

Moins d’un an après avoir été la figure de proue du Rassemblement National (RN) sur la liste de Jordan Bardella, Malika Sorel a décidé de quitter la délégation du RN au Parlement européen. C’est sur le réseau social X qu’elle a partagé cette nouvelle le 19 avril.

Des mots forts sur son expérience

Dans son message, Sorel explique : « Je n'ai jamais été membre du Rassemblement National mais pensais pouvoir être utile à la France au sein de cette délégation. J’ai été déçue. Mon inconfort a crû face à la logique de groupe oppressante qui annihile toute possibilité de réflexion intellectuelle. »

Une réflexion sur l'état de la France

Elle poursuit en soulignant que la gravité de la situation en France exige de s’affranchir des logiques partisanes qui entravent le redressement du pays. Cette déclaration marque un tournant dans sa carrière et sa position, puisqu'elle se retrouve désormais parmi les non-inscrits au Parlement.

Contexte politique et réaction

Malika Sorel, d'origine algérienne, avait précédemment occupé des postes au sein du Haut Conseil à l'intégration sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Elle s’est illustrée par ses écrits sur l’immigration et ce qu’elle décrit comme la « décomposition de la France ». En 2017, elle avait soutenu Marine Le Pen tout en sollicitant le vote pour François Fillon.

Appels à renoncer à son mandat

Suite à son départ, plusieurs élus RN lui ont demandé de renoncer à son mandat d’eurodéputée, exacerbant les tensions au sein du parti.

Une carrière à rebondissements

Malika Sorel, qui avait précédemment exprimé des craintes sur la « libanisation de la France » et ses conséquences, n’hésite pas à affirmer que le RN est le seul parti protégeant les intérêts de la France et de son peuple.

Avec un parcours riche et controversé, Sorel continue de faire parler d'elle sur la scène politique. Les ramifications de sa décision et ses futures orientations ne manqueront pas de susciter des débats !