Nation

Manssour Sow : Le Triomphe de l'Espoir pour un Ouvrier Agricole Sans Papiers !

2025-04-22

Auteur: Louis

Un Court Répit pour Manssour Sow

Le tribunal administratif de Limoges a récemment accordé un regain d'espoir à Manssour Sow, un ouvrier agricole mauritanien sans papiers, en ordonnant à la préfecture de la Creuse de réexaminer sa demande de régularisation. Alors qu'il vit sous la menace d'une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF), ce verdict pourrait représenter un tournant décisif dans son parcours, marqué par l'incertitude.

Un Combat Mêlé de Doutes

Manssour, 30 ans, confie son mal-être : "Je ne dors pas, je suis fatigué". Fuyant la violence et les menaces en Mauritanie, il a trouvé refuge en France, où il travaille dur en tant qu'ouvrier agricole, une passion héritée de son enfance.

Solidarité en Action

Lors de son audience, Manssour était entouré d'un fort comité de soutien. Aurélie Lardy, l'une de ses employeuses, témoigne de son courage et de son savoir-faire : "C'est un élément précieux pour la communauté agricole locale". Pourtant, la préfecture semble ignorer ses apports, semant le doute parmi ses soutiens.

Des Promesses Non Tenues

L'avocate de Manssour, Me Blandine Marty, critique ouvertement la préfecture pour sa gestion de son dossier, évoquant une "méthode déloyale". Malgré des promesses de réexamen, l'administration a rejeté ses deux précédentes demandes d'asile.

Un Appel à la Raison

Les défenseurs de Manssour soulignent qu'il travaille dans un secteur en tension, celui de l'agriculture, qui peine à recruter. "C'est un cas typique d'un ouvrier agricole intégré," déclare Manon Meunier, députée LFI de la Haute-Vienne.

Une Réponse Politique ?

Des voix s'élèvent, suggérant que la décision de la préfecture pourrait refléter une volonté politique d’endurcir les conditions d’obtention de titres de séjour, malgré les besoins évidents du secteur.

L'Espoir Renaît

La préfecture de la Creuse a un mois pour réexaminer le dossier de Manssour. Malgré l'adversité, ce dernier garde le sourire : "Personne ne peut m’enlever ça". Son histoire reste un symbole fort de résilience et d'espoir pour de nombreux immigrés en France.