Dans un exploit incroyable, Mathieu Van der Poel (Alpecin-Deceuninck) a survolé le Grand Prix E3, remportant la course après une démonstration de force exceptionnelle avec plus d'une minute d'avance sur ses poursuivants. Pourtant, le Néerlandais a été brutalement piégé par une chute précoce, à peine six kilomètres après le départ, ce qui l'a contraint à rejoindre un groupe secondaire composé de coureurs, dont des compétiteurs de renom tels que Mads Pedersen et Filippo Ganna.

Comme son coéquipier Xandro Meurisse l'avait prévu la veille, Van der Poel a démontré qu'il pouvait réaliser de grandes performances. Son attaque décisive dans le Paterberg à 47,3 kilomètres de l'arrivée a été une manœuvre audacieuse qui a pris ses adversaires au dépourvu. Malgré les conditions pluvieuses et une petite frayeur lors d'une sortie de rond-point, aucun concurrent n'a été en mesure de suivre le rythme effréné du coureur néerlandais. Les yeux seront désormais rivés sur le Tour des Flandres, qui se tiendra le 6 avril, où Tadej Pogacar, un autre grand nom du cyclisme, sera de retour après son absence au Grand Prix E3.

Un départ chaotique dès les premiers kilomètres

Le Grand Prix E3 a pris une tournure inattendue lorsque trois coureurs de Soudal-Quick Step ont chuté, provoquant une cassure massive dans le peloton. Des cyclistes de renom comme Filippo Ganna, Mads Pedersen et Wout Van Aert ont ainsi dû rattraper leurs places après un long travail de réintégration effectué par les coéquipiers de Van der Poel, durant 90 kilomètres.

À 80 kilomètres de l'arrivée, Mads Pedersen a mis le feu aux poudres en lançant une attaque sur le Taaienberg, déchirant le peloton. Van der Poel l'a suivi, accompagné de Ganna, et ils ont rapidement rattrapé deux coureurs isolés de la tête de la course. Pendant ce temps, Wout van Aert a tristement lutté dans le peloton, luttant contre un imprévu qui gâche ce début de saison qu'il attendait avec impatience.

Le petit groupe de poursuivants, bien qu'en retard, a inclus des coureurs tels que Matteo Jorgenson, Stefan Küng, et Jasper Stuyven. Cependant, l'écart avec les hommes de tête était trop large pour espérer un rattrapage. En fin de compte, c'est avec la même audace qu'à San Remo que Van der Poel a prouvé qu'il était le meilleur, solidifiant sa réputation de force incontournable du cyclisme moderne.