#MeToo dans la Marine Marchande : Peines et Amendes en Vue !
2025-04-24
Auteur: Léa
Scandale à Brest : Une Affaire Ébranle le Secteur Maritime
Le tribunal correctionnel de Brest a ouvert ses portes sur une affaire explosive, communément surnommée « #MeToo de la marine marchande ». Ce mardi 22 avril, le président Xavier Jublin a rappelé d'entrée de jeu que cette salle est dédiée à rendre justice aux victimes, et non à débattre d'une cause plus large.
Des Accusations Terrifiantes Amid un Personnel Maritime
Ce procès réunit plusieurs figures controversées de l'industrie maritime : un chef mécanicien, un commandant de navire, et leur employeur, la société Genavir, filiale de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer. Cinq plaignantes ont osé s'exprimer, dénonçant des agressions sexuelles, du harcèlement moral et sexuel, survenant à bord de deux navires entre 2015 et 2019.
Des Excuses Douloureuses : Le Cas de Philippe T.
Philippe T., ancien officier désormais licencié pour faute grave, a surpris l'audience en reconnaissant sa culpabilité et en s'excusant auprès de ses anciennes collègues, tout en invoquant son état d'alcoolisme avancé lors des faits. La procureure a demandé des sanctions significatives : deux ans de prison avec sursis, une amende de 10 000 euros et une obligation de soins.
L'Impact de Ces Accusations dans l'Industrie Maritime
Ce procès ne concerne pas seulement des actes isolés, mais soulève des questions profondes sur la culture sexiste dans le secteur maritime. Le 'MeToo maritime' pourrait marquer un tournant décisif, incitant d'autres victimes à sortir de l'ombre et à se défendre. La société attend maintenant avec impatience le verdict qui pourrait bien sonner le glas du silence.