
Meurtres à Bordeaux : une tragédie dramatique dévoilée
2025-03-29
Auteur: Chloé
Les images choquantes qui circulent sur les réseaux sociaux depuis le 28 mars font froid dans le dos. On y aperçoit un homme vêtu de noir s'approcher d'un individu assis sur un banc, place de la Victoire à Bordeaux. La scène, qui débute par une simple conversation, se transforme rapidement en une violente altercation.
Dans un accès de rage, le premier homme brandit un couteau d'environ vingt centimètres et poignarde la victime à plusieurs reprises. Malgré ses tentatives de se défendre, l'homme est rapidement submergé par la violence de l'agression. Un coup fatal atteint le cœur; l'agresseur, après avoir exécuté son acte, s'assoit simplement à côté de la victime, qui perd rapidement son sang et succombe aux blessures avant l'arrivée des secours.
Les forces de police, tant nationales que municipales, interviennent rapidement. L'agresseur, un Afghan âgé de 27 ans qui réside légalement en France, est appréhendé sans opposer de résistance. Il était actuellement sans emploi et hébergé dans un centre d’accueil. Ses motivations demeurent floues, mais des rumeurs suggèrent une rancœur entre lui et la victime, également Afghan et âgée de 28 ans, qui aurait pu conduire à cette tragédie.
Une enquête a été ouverte pour homicide volontaire, confiée aux enquêteurs de la Division de la criminalité territoriale (DCT). Préliminairement, l’audition du suspect se poursuivra ce dimanche, et des répercussions judiciaires devraient suivre. La tension dans la ville de Bordeaux est palpable, et la crainte d'autres violences gronde.
Pour soutenir les témoins de cette scène horrifique, une cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP) a été mise en place à la mairie de quartier. Sous la direction du psychiatre Charles-Henry Martin, des équipes d'infirmiers et de psychologues accueillent ceux ayant assisté à la scène de violence. Les employés du McDonald's, ainsi que des serveurs et clients des bars alentour, sont venus partager leurs angoisses avec ces professionnels de la santé.
« Notre priorité est de leur fournir des outils pour gérer les émotions intenses liées à cet événement traumatique », explique la psychologue Élisabeth Glatigny-Dallay, attachée à l’hôpital Charles Perrens et au Samu 33. Les témoignages révèlent que la brutalité survenue dans un lieu public déstabilise profondément la communauté. Une prise de conscience sur la nécessité de renforcer la sécurité publique dans des lieux où l'on s'attend à être en sécurité est aujourd'hui essentielle, avec des appels à un renforcement des mesures de prévention de la violence dans les espaces urbains.