Cette semaine, le Mexique a été frappé par l'ouragan John, entraînant la mort d'au moins 16 personnes sur les côtes pacifiques du sud du pays. Le président sortant, Andrés Manuel Lopez Obrador, a confirmé ce chiffre lors d'une déclaration faite le 29 septembre, en partageant un rapport de la protection civile sur les inondations à Acapulco. Malheureusement, le bilan humain pourrait s'alourdir, car une victime supplémentaire a été signalée dans l'État du voisin Oaxaca.

Acapulco, autrefois capitale touristique prisée, peine toujours à se relever des ravages causés par le précédent ouragan, Otis, qui avait frappé en octobre 2023. La maire de la ville, Abelina Lopez Rodriguez, a déclaré que la situation est désastreuse, affirmant que « Acapulco se trouve sous l’eau ».

L'ouragan John, classé catégorie 3, a touché terre mardi, apportant de fortes pluies et des vents violents. Les États de Guerrero, Oaxaca et Michoacán, des destinations touristiques populaires, ont été particulièrement touchés. Les milliers de résidents d'Acapulco, qui se remettaient à peine d'Otis, ont été replongés dans l'angoisse.

Le président a annoncé que de « milliers de personnes sont actuellement dans des refuges », tandis que des opérations de nettoyage et d'assistance humanitaire commencent à peine. Le gouvernement assure qu'il n'y a pas de pillages malgré la désolation. "L’eau est en train de baisser, même s’il reste beaucoup de boue à nettoyer dans les rues", a-t-il ajouté avant de quitter ses fonctions.

La nouvelle présidente, Claudia Sheinbaum, qui prendra ses fonctions mardi, prévoit de visiter les zones touchées mercredi pour évaluer les dommages et organiser les efforts de secours. Selon des sources locales, le bilan pourrait être encore plus lourd, avec des estimations atteignant jusqu'à 22 morts dans les États affectés. L'impact sur la population et les infrastructures locales soulève des inquiétudes quant à la capacité du gouvernement à gérer une catastrophe de cette ampleur, en particulier avec l'augmentation de la fréquence et de l'intensité des ouragans dans la région, un phénomène exacerbée par le changement climatique.