Lors d'une conférence de presse marquante tenue à Aix-en-Provence, le procureur a fait le point sur l’enquête entourant la mort tragique du petit Emile Soleil, âgé de deux ans et demi. Les analyses médico-judiciaires ont révélé des éléments inquiétants : des stigmates sur le crâne de l'enfant, suggérant un traumatisme facial violent. Ces résultats soulèvent sérieusement l'hypothèse d'une intervention d'un tiers dans la disparition puis la mort d'Emile, bien que la piste familiale ne soit pas encore complètement exclue.

Le procureur a notamment détaillé que les gardes à vue des grands-parents maternels d'Emile, ainsi que celles de son oncle et de sa tante, ont été levées récemment, faute de preuves suffisantes pour aller plus loin dans la procédure. Cependant, il a insisté sur le fait que l'enquête ne s'arrête pas là. « La piste familiale n'est pas encore refermée », a-t-il précisé.

Un élément clé de l'enquête est la découverte des vêtements et ossements d'Emile, trouvés par une promeneuse en 2024. Le procureur a indiqué que ces restes ont été déplacés peu de temps avant leur découverte, ce qui soulève des questions sur les circonstances de la mort de l'enfant. L'enquête a été décrite comme minutieuse : pas moins de 3 141 signalements ont été analysés et 287 auditions de témoins ont eu lieu.

Des véhicules ont été scrutés, des perquisitions étendues effectuées, et un vaste périmètre de 285 hectares a été ratissé par les gendarmes de la section de recherche de Marseille. Le colonel Christophe Berthelin a souligné l'ampleur des efforts déployés pour trouver des réponses.

Dans un climat déjà chargé d'émotion et de spéculations, la communauté attend avec impatience des avancées supplémentaires. L'ensemble des éléments évoqués lors de la conférence de presse souligne l'angoisse des proches et l'urgence de résoudre ce dossier tragique. Alors que les enquêteurs continuent de travailler d'arrache-pied, l'affaire Emile Soleil reste au cœur des préoccupations nationales.