L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé vendredi qu'elle maintenait son niveau d'alerte le plus élevé concernant l'épidémie de mpox. Cette décision fait suite à une augmentation continue du nombre de cas et de pays touchés par cette maladie, comme indiqué dans un communiqué.

Le communiqué souligne : « Cette décision a été prise en raison du nombre croissant de cas et de leur propagation géographique, des défis opérationnels sur le terrain, et de la nécessité de maintenir une réponse cohérente entre les pays et leurs partenaires ». Cela met en évidence l'urgence croissante de la situation, plaçant la santé publique au cœur des préoccupations mondiales.

La République démocratique du Congo (RDC) reste le pays le plus touché par la maladie, suivie de près par le Burundi et le Nigeria, tous trois attirant l'attention des autorités sanitaires qui luttent pour contenir la propagation.

Initialement connue sous le nom de « variole du singe », cette maladie est causée par un virus qui partage des similitudes avec celui de la variole. Cependant, afin d'éviter des connotations racistes, ce terme n'est plus utilisé. Les symptômes du mpox incluent des lésions cutanées, des pustules, une forte fièvre et des douleurs musculaires. Identifiée pour la première fois en RDC en 1970, la maladie était jusque-là limitée à quelques pays africains.

Cependant, un tournant s'est produit en 2022, lorsque le mpox a commencé à se propager dans d'autres régions du monde, y compris dans des pays développés où le virus n'avait jusqu'alors jamais été détecté. Actuellement, deux épidémies distinctes sont en cours : l'une provoquée par le clade 1 en Afrique centrale, principalement chez les enfants, et l'autre, causée par le nouveau variant clade 1b, touchant principalement des adultes, notamment à l'est de la RDC et dans les pays voisins.

Face à cette situation alarmante, l'OMS appelle à une vigilance accrue et à des mesures de prévention renforcées pour contenir cette épidémie en pleine expansion. Alors que le monde scrute l'évolution de la maladie, la communauté internationale est partagée entre la préoccupation et l'espoir d'une réponse efficace à cette crise sanitaire.