Nation

Municipales 2026 : Emmanuel Grégoire se lance dans la course à Paris

2024-11-18

Auteur: Louis

Dans un tournant audacieux de sa carrière politique, Emmanuel Grégoire, ancien premier adjoint d'Anne Hidalgo, a annoncé sa candidature pour les municipales de 2026 à Paris. Quatre mois après son passage aux législatives anticipées, il affirme au Parisien que relever un tel défi nécessite du temps et une vision claire. Grégoire insiste sur la nécessité d'un 'rassemblement de la gauche le plus large possible' et propose un dialogue constructif avec les électeurs pour construire un projet solide.

Enquanto Anne Hidalgo reste silencieuse sur un éventuel troisième mandat, Grégoire affirme : 'Elle a dit à plusieurs reprises qu'elle ne ferait que deux mandats. Je la crois.' Sa déclaration pourrait inciter Hidalgo à envisager sérieusement sa retraite politique. Fort de son expérience avec Hidalgo depuis 2014, il exprime son désir de voir un 'nouveau cycle' politique émerger à Paris, implorant son camp de préparer ce 'renouvellement' dès à présent.

'Paris n'est pas un héritage'

Grégoire, déterminé à insuffler un nouvel élan, s'oplante également face à Rémi Féraud, le sénateur socialiste qui pourrait être favorisé par la maire sortante pour lui succéder. Bien qu'il reconnaisse l'importance de Féraud dans la lutte pour Paris, il le met en garde : 'Paris n'est ni un héritage, ni une rente de situation.' Sa préparation semble déjà en marche, car il s'engage à obtenir le soutien des militants socialistes dans les mois à venir.

En parallèle, plusieurs politologues estiment que la candidature de Grégoire pourrait également attirer les jeunes électeurs, sceptiques envers le Parti Socialiste traditionnel. Avec les nouvelles réalités économiques et sociales que Paris affronte, l'importance d'une offre moderne et dynamique pourrait faire pencher la balance en faveur de cette nouvelle génération de politiciens.

Avec la campagne qui bat son plein, les enjeux sont élevés et l'avenir politique de la capitale est en pleine évolution. La décision d'Emmanuel Grégoire pourrait bien redéfinir les contours de la vie politique parisienne pour les années à venir.