Lors de son apparition sur le plateau de "C l'hebdo" le samedi 23 novembre, Nagui a lancé avec humour : « On va entendre top à la vachette ! » Alors que la polémique grandit autour de la décision d'éliminer les vachettes des jeux, l'animateur a cherché à apaiser les esprits. Bien qu'il ait affirmé que les vachettes quitteraient l'émission sous leur forme originale, il a promis leur retour en tant que mascottes, similaires à celles des terrains de sport.

Cependant, cette annonce ne semble pas avoir convaincu tous les fans du programme. Une pétition circulant en ligne a déjà recueilli plus de 6000 signatures pour le retour des vachettes, accusant Nagui de sacrifier l'essence de l'émission sur l'autel de ses convictions personnelles. Plusieurs maires des villes historiquement impliquées dans ce jeu, comme Bayonne, Dax et Mont-de-Marsan, ont déjà exprimé leur désapprobation face à ces changements. Charles Dayot, le maire de Mont-de-Marsan, a même adressé un message à Nagui, affirmant que les habitants de la région étaient de fervents défenseurs des animaux.

Le débat autour du terme "woke" a pris une tournure inattendue. Lors d'une intervention, Philippe Corti, l'ancien DJ de l'émission, a critiqué le choix de Nagui en le qualifiant de "woke", évoquant une tendance à la bien-pensance. Il a été rapporté que Corti a refusé de participer à une nouvelle édition sans la présence des vachettes, remettant ainsi en question l'authenticité de l'émission.

Nagui, toujours souriant, a saisi l'occasion pour appeler Corti en direct. En tenant son téléphone près de son oreille, il s'est présenté de façon humoristique : « Bonjour, c'est Nagui le woke d'Intervilles. » Philippe a rapidement clarifié qu'il n'avait jamais qualifié Nagui de "woke" mais qu'il faisait plutôt référence à l'émission elle-même. Nagui a ensuite tenu à rassurer le public, en expliquant que pour lui, être "woke" n'était pas une insulte mais plutôt un état d'esprit conscient.

L'animateur a terminé la conversation en affirmant qu'il n'y avait aucun malaise entre lui et Philippe Corti, soulignant que le terme "woke" avait une noble origine, celle de Martin Luther King, prônant la vigilance contre des injustices comme le racisme et la maltraitance. La controverse autour d'« Intervilles » pourrait bien alimenter encore plus les discussions sur la protection des animaux au sein des divertissements télévisuels, l'impact des changements sociaux sur les traditions et le sens de la culture populaire.