«Ne le répète surtout pas» : la révélation choc de la fille de François Bayrou sur l'affaire Bétharram !
2025-04-25
Auteur: Emma
François Bayrou en pleine tourmente
Des révélations explosives surgissent à propos de François Bayrou, le Premier ministre français. Selon des déclarations de sa fille, Hélène Perlant, qui a été invitée sur le plateau de Mediapart le 24 avril, il aurait bel et bien rencontré le juge Christian Mirande en 1998 concernant l'affaire Bétharram. Cette affaire, qui a secoué l'école catholique, implique des accusations graves de viols sur mineurs.
Un échange brûlant avec le juge
Hélène Perlant, ancienne élève de l'établissement, a partagé une anecdote troublante : elle aurait été présente lors du retour de son père de chez le juge Mirande. Elle raconte : « Il m'a dit, 'Ne le répète surtout pas, j'ai juré de garder le secret de l'instruction. Est-ce que tu crois réellement à ces accusations envers le père Carricart ?' » Un aveu qui suscite de nombreuses interrogations sur le degré d'implication de Bayrou.
Un passé sombre refait surface
Cette année-là, le père Carricart a été mis en examen pour des actes infâmes, allant jusqu'à un placement en détention. Hélène se souvient de l'annonce déchirante de son père : « Il est en prison, qu'il y reste. » La tragédie a cependant culminé en 2000 lorsque le directeur s'est suicidé, laissant derrière lui une lettre criant son innocence.
Incohérences et dénégations
Malgré cela, dans une déclaration de mars 2024, François Bayrou avait nié toute rencontre avec le juge, une position qu'il a maintenue presque un an plus tard devant l’Assemblée nationale. Ce n'est qu'en février 2025 qu'il a reconnu avoir eu un échange, le qualifiant de simple conversation fortuite.
Une version contestée
Le juge Mirande, pour sa part, offre une perspective différente. Il a déclaré que Bayrou avait volontairement cherché à le rencontrer pour s'informer. Ce dernier aurait alors exprimé une colère et une incompréhension profondes face aux accusations. Il a, selon Mirande, répété à plusieurs reprises que la situation était « incroyable ».
Un déni collectif ?
Hélène Perlant défend son père, affirmant qu'il n'a jamais voulu couvrir ces atrocités, et souligne le déni collectif qui régnait à l'époque concernant les abus au sein de l’établissement. Mais ces déclarations continuent de contredire les affirmations de Bayrou et jettent une ombre sur sa crédibilité.
Un avenir incertain
Face à cette crise, François Bayrou va être auditionné le 14 mai par la commission d'enquête parlementaire. Les questions s'accumulent et l'avenir du Premier ministre semble plus embrouillé que jamais.