L'affaire opposant l'animateur emblématique de NRJ, Sébastien Cauet, aux allégations criminelles prend un tournant inattendu. En mai dernier, Cauet a été mis en examen pour des infractions graves, incluant trois viols – dont deux sur des mineures de plus de 15 ans – ainsi qu'une agression sexuelle, provoquant une onde de choc dans le milieu médiatique.

Suite à cela, il a été placé sous contrôle judiciaire, ayant pour conditions de payer une caution de 100 000 euros, d’éviter tout contact avec les plaignants, de se soumettre à des soins, de se présenter régulièrement au commissariat et d'être interdit d'exercer son métier.

À noter qu’en juillet, le contrôle judiciaire a été assoupli, permettant ainsi à Cauet de retourner à la radio. Cependant, NRJ a récemment promu Camille Combal pour la tranche 16-19 heures, laissant son avenir à la radio en suspens. Cauet, en janvier, a engagé une action en justice pour « rupture abusive de contrat », réclamant une indemnité de 4,4 millions d’euros, une demande qui a été rejetée en mai. Ses avocats ont interjeté appel, et une décision de la Cour d’appel est attendue le 13 décembre prochain.

Cauet clame son innocence depuis le début de l'affaire, se présentant comme une victime de cyberharcèlement, de calomnies, et d’une tentative d’extorsion. En novembre 2023, il a déposé une plainte auprès du parquet de Nanterre, entraînant l’ouverture de deux enquêtes préliminaires.

Le 8 octobre, ses avocats ont communiqué des informations révélatrices : « Nous nous réjouissons que la vérité commence à émerger, et que la justice s’en saisisse enfin. Nous sommes heureux qu’un individu ayant tenté de lui extorquer des fonds soit actuellement en garde à vue à Paris », affirment Maîtres Jade Dousselin, Xavier Autain et Simon Clémenceau.

Ils ajoutent : « Cela confirme les tentatives d’extorsion dont est victime Sébastien Cauet. Nous espérons que le parquet prendra ses plaintes au sérieux et jugera sévèrement ceux qui utilisent la violence sexuelle comme outil de manipulation. » Cette déclaration soulève des questions alarmantes sur le phénomène croissant d'accusations infondées dans des affaires sensibles, et sur l'intégrité du système judiciaire face aux incidents de cette nature. La suite de l'affaire sera cruciale pour Cauet, mais aussi pour la perception publique des allégations de violences sexuelles.