L'Iran a catégoriquement rejeté toute possibilité de dialogue direct avec les États-Unis lors d'une déclaration faite le dimanche 6 avril, qualifiant cette démarche de "sans aucun sens". Le président américain, Donald Trump, avait récemment proposé aux dirigeants iraniens d'engager des pourparlers sans intermédiaire concernant leur programme nucléaire, tout en menaçant de recourir à des actions militaires si la diplomatie échouait.

Abbas Araghchi, le chef de la diplomatie iranienne, a déclaré : "Des négociations directes avec une partie qui menace constamment de recourir à la force (...) et dont les différents responsables expriment des positions contradictoires n'auraient pas de sens." Il a cependant précisé que l'Iran restait attaché à la diplomatie et ouvert à des discussions indirectes.

Les États-Unis, accompagnés de plusieurs nations occidentales, nourrissent des suspicions depuis des décennies, affirmant que Téhéran pourrait viser à se doter de l'arme nucléaire. De leur côté, les autorités iraniennes démentent ces accusations, insistant sur le fait que leurs activités nucléaires sont exclusivement à des fins civiles, notamment pour le développement de l'énergie.

En réponse aux tensions croissantes, l'Iran a récemment intensifié ses activités d'enrichissement d'uranium, atteignant des niveaux alarmants. En octobre, des sources ont révélé que l'Iran avait franchi des seuils prédéfinis qui pourraient remettre en question les accords sur le nucléaire de 2015.

Pendant ce temps, le paysage géopolitique au Moyen-Orient continuera de se transformer, et les enjeux liés au nucléaire iranien restent cruciaux. Des experts mettent en garde que si un dialogue sincère ne s'engage pas, la confrontation pourrait s'intensifier, entraînant des répercussions dramatiques non seulement pour la région mais aussi pour la stabilité mondiale.