Dans un affrontement judiciaire marquant, le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau, a annoncé qu'Omar Ben Laden, fils d’Oussama Ben Laden, pourrait faire face à une interdiction administrative de séjour sur le territoire français. Résidant dans l’Orne avec sa femme britannique depuis plusieurs années, Omar Ben Laden est accusé d’avoir fait l’apologie du terrorisme à travers un tweet controversé posté le 2 mai 2022, date anniversaire de la mort de son père.

Cependant, Zania Ben Laden, l’épouse d'Omar, conteste fermement ces allégations. Elle insiste sur le fait que son mari n'a aucun lien avec le message incriminé. "Omar n’a rien à voir avec ça", souligne-t-elle, affirmant que le tweet a été posté depuis le Yémen par une personne usant du nom de son mari.

Zania précise que ce tweet n’était qu’une citation de Winston Churchill. Elle raconte avoir signalé ce contenu à Twitter pour clarifier la situation, essayant de dissiper les accusations qui pèsent sur son mari. Touchée par l’ampleur de cette controverse, Zania évoque son état de stress et déclare qu’ils vont faire appel de cette décision. "Je suis confiante à 100 %. Omar est une bonne personne. Il ne ferait jamais de mal à qui que ce soit. C’est un artiste qui vit paisiblement en vendant ses peintures. Il n’a pas écrit ce tweet", affirme-t-elle avec conviction.

Omar Ben Laden, dont la vie en France a été relativement discrète, a souvent essayé de se dissocier de l’héritage de son père, cherchant une voie plus artistique. Cette affaire soulève des questions sur la manière dont les familles de personnalités contestées sont perçues et traitées par les autorités. Le verdict des tribunaux pourrait avoir des implications bien au-delà de la situation personnelle d'Omar, touchant les notions de la liberté d’expression et de l'impact des actions des familles sur leur réputation. La justice est désormais chargée de trancher sur cette affaire délicate.